Un an du concept «Mercredi Rouge» : Alternative citoyenne et ses sympathisants réitèrent leur engagement

Un après le lancement du concept Mercredi Rouge, les initiateurs se sont retrouvés, hier au Codiam à Cotonou, pour faire le bilan de leur lutte et ont renouvelé leur engagement à continuer la lutte

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17 juillet 2013- 17 juillet 2014, il y a un an que le concept «Mercredi Rouge» a vu le jour. Alternative Citoyenne et les démocrates de Bénin ont célébré  la commémoration de cet anniversaire sans festoyer. Ils ont plutôt fait une rétrospection pour voir ce qu’a été la lutte, les difficultés rencontrées et les perspectives pour les dix- huit mois à venir. Car, «les dix -huit mois ne seront pas du tout repos pour nous» souligne Orden Aladatin Secrétaire général du parti Alternative citoyenne. Et il est revenu au 2ème vice- président de ce parti, Urbain Amègbédji, d’introduire le programme de cette commémoration. Après avoir sollicité et obtenu une minute de silence pour ceux qui ont payé le prix fort dans cette lutte dont  maître Zakarie Sambaou, Amègbédji a rappelé le contexte dans lequel est né le concept. Quand, le régime actuel sous prétexte de la création de la Cour de compte, de la lutte contre la corruption, a décidé de toucher à la Constitution du 11 décembre 1990, quand les élus du peuple ont été débarqués pour berner le peuple, des jeunes démocrates ont pris conscience. Pour ne pas qu’aux temps incertains on ne dise qu’il n’y avait personne, ils ont décidé de la naissance du concept «Mercredi rouge». Ensuite Amègbédji a fait le rappel de quelques faits qui ont marqué les 12 mois du concept. Il a rappelé comme le régime en faillite économique, politique et sociale a bâillonné les incitateurs et les partisans de «Mercredi rouge». Puis s’en est suivi quelques projections comme la marche des travailleurs du 27 décembre 2013 violemment réprimée par les policiers et quelques actions menées dans le cadre de ce concept.  

Témoignages et soutiens

Avec la conviction qu’ils ont réussi leur pari, les porteurs et sympathisants du concept ont réitéré leur engagement à continuer la lutte. Car, Yayi Boni n’a pas renoncé à son envie de réviser la Constitution du Bénin. Le Secrétaire général adjoint de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (Cgtb), a remercié et soutient  l’initiative. «Les objectifs fixés ont plu à la Cgtb et rentre en ligne de compte des luttes». Il explique que «Mercredi rouge» est une détermination à lutter. Et la Cstb encourage à continuer le combat. Pour sa part Jacques Ayadji, secrétaire général adjoint du Syntra-Ttp, a lancé «ce jour de l’an un, la fin de la dictature Yayi». De son côté, Martin Assogba, président de l’Ong Alcreer, il n’est pas question d’accepter «que celui pour qui on a lutté afin qu’il vienne nous fasse peur». «Nous devons être plus déterminés que ceux -là qui sont entrain de détruire notre démocratie, notre pays», a-t-il martelé.

Il poursuit «Préparons nous au combat parce que le vrai combat arrive. Nous le ferons pacifiquement». Et il conclut en  ces termes «Nous n’allons pas céder à la provocation mais nous devons rester fermes et savoir ce que nous voulons: l’alternance en 2016».

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