Bénin : Une opération de ratissage de l’Onab fait un mort à Toffo

Un mort, un blessé grave et d’énormes dégâts matériels. C’est le malheureux bilan d’une opération de ratissage des éléments de l’Office nationale du bois (Onab) à Toffo dans le village de Koussi Aglomè qui a tourné au drame. 

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Pour l’instant difficile de dire avec exactitude ce qui s’est passé pour qu’une simple opération de ratissage ait pu tourner à l’affrontement entre populations et éléments de l’Onab. Selon nos sources, tout serait partir d’un vol de bois appartenant à la société nationale qui aurait même retrouver les objets dérobés et se serait lancée à la recherche de l’auteur qu’il aurait finalement identifié selon le Directeur de l’Onab, Clément Kouchadé. Mais voulant «mettre la main» sur ce dernier, à en croire le Directeur de l’Onab, les éléments sont tombés dans une embuscade. «Le forestier, le capitaine qui est le chef de l’Unité de protection a été pris en sandwich dans cette embuscade. Les gens sont sortis avec des machettes, des gourdins, et autres choses et voulaient l’achever», a laissé entendre le premier responsable de l’Onab qui expliquera que «comme légitime défense, le militaire (qui faisait partie de l’opération) a voulu tirer et malheureusement il y a eu perte en vie humaine».

Cette version diffère de celle des populations notamment d’un membre de la famille éplorée. Selon ces dernières, les agents de l’Onab n’auraient rien trouvé chez le jeune menuisier accusé du vol après la perquisition de son domicile ce mercredi. Les disputes qui ont suivi cette perquisition infructueuse notamment sur la culpabilité du jeune homme se sont terminées par des coups de feu mortels. Ces coups toujours selon les parents seraient partis quand la victime- père du jeune homme accusé-  s’est interposé à l’arrestation de son fils.

Des suites de cet incendie, des mouvements d’humeur ont été enregistrés. La maison de celui qui aurait dénoncé le jeune menuisier désormais orphelin a été mise à feu, et le dénonciateur et sa famille poussés à la fuite.

Des enquêtes à en croire les forces de l’ordre qui sont venus rétablir l’ordre sont actuellement en cours.

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