Ghana : la pauvreté réduite de 50%, quid du Bénin ?

Le Ghana compterait moins de pauvres qu’il y a une vingtaine d’années. Selon une étude comparative du taux de pauvreté en 1992 et celui de 2013, le Ghana a réduit de moitié la pauvreté au sein de sa population.

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Si en 1992 plus de la moitié de la population ghanéenne vivait sous le seuil de la pauvreté, ce n’est plus le cas selon le service national des statistiques qui apprend que les choses on bien évolué en 2013 où leur nombre a été réduit de moitié passant à 24,2%. Ce résultat explique le chef des études du service des statistiques du pays,  a été obtenu parce que « les programmes de lutte contre la pauvreté, à travers des aides sociales notamment, ont porté leurs fruits ».

Et la situation du pays aux dires des autorités serait encore bien meilleure si le Cedi, la monnaie du Ghana ne subissait pas une dépréciation sévère du cours de change. Aux Etats-Unis, le président ghanéen avait plaidé pour une aide du Fonds monétaire international, le Fmi afin d’alléger les difficultés de son pays. Outre la dépréciation de sa monnaie, le Ghana connait un déficit public qui s’élève à 10% de son PIB.

Quid du Bénin et du Continent

L’évolution que connaît contraste bien avec la situation de tout le continent qui stagne pratiquement dans la pauvreté. Selon une responsable de l’UNICEF, elle est passée de 56% de la population en 1990 à 48% en 2010. Au Bénin depuis l’arrivée en 2006, du président Boni Yayi, des milliards de F Cfa sont injectés dans des programmes sociaux qui n’apportent aucun résultat.  Le président est accusé de se servir du programme de microcrédit aux plus pauvres pour s’offrir un deuxième mandat et continue pour avoir institutionnellement un troisième en 2016.

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Des observateurs ont noté que les crédits accordés à des personnes en fonction de leur appartenance aux partis de la mouvance présidentielle n’ont pas été remboursés. Certains débiteurs sont poursuivis et les noms de plusieurs d’entre eux sont publiés dans les journaux du pays. Vraisemblablement, l’exemple ghanéen n’a pas fait école au Bénin. Pourtant le Président béninois Boni Yayi effectue des voyages chez son ami ghanéen et vis versa.

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