Heurts en Centrafrique : des individus armés défient les soldats étrangers à Bangui

Ni les armes, ni les blindés des soldats de la force européenne Eufor et de la force africaine Minusca, n’intriguent les auteurs d’actes de violences à Bangui, dans la capitale Centrafricaine. Mardi et mercredi, ils ont défié ces forces étrangères dans des affrontements qui ont éclaté à Bangui.

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Selon un des éléments de l’Eufor, alors qu’ils patrouillaient mardi soir, ils ont été « la cible d’attaques verbales puis de tirs provenant d’individus armés au PK5, le quartier musulman du 3ème arrondissement de Bangui». Et pensant prendre le contrôle de la situation avec leur riposte, ils ont ouvert la voie à des heurts qui se sont prolongés jusqu’à mercredi où,  profitant d’une marche regroupant une centaine de personnes en direction du siège de la Minusca, des individus ont lancé « une grenade » sur des soldats étrangers.  Et jusque tard dans la nuit de fortes détonations ont été entendues suivies de tirs d’armes automatiques et d’armes lourdes dans le même quartier PK5 où sont les musulmans. La riposte, indique-t-on,  a été « vigoureuse ». Et ces actes défiants selon les forces étrangères sont l’œuvre de bandits du PK5 qui agissent à la nuit tombante ou de jour.

Les Français recherchés

Dans le viseur des musulmans, les soldats français. « Nous avons été attaqués cette nuit par des éléments français de l’Eufor qui ont pénétré dans notre concession et ont tué notre petit frère, ils ont blessé quatre personnes » a affirmé à l’AFP un notable musulman du quartier. «Nous ne voulons plus des Français » disent-ils, accusant les soldats français de parti-pris.

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