Jeudi 31 juillet dernier, à la clôture de la Conférence ministérielle de Cotonou sur les nouveaux partenariats pour le renforcement des capacités productives des Pma, le ministre béninois des affaires étrangères, Nassirou Bako-Arifari a animé avec le Haut Représentant des Nations-Unies pour les Pma, les Pays en développement sans littoral et les petits Etats insulaires en développement, Gyan Chandra Acharya et l’ancienne première ministre du Haïti, Michèle Pierre-Louis, une conférence de presse.
Ceci pour faire part aux hommes des médias des nouveaux engagements pris en faveur des Pma pour les aider à sortir de la pauvreté et permettre à la moitié de ces pays de graduer à l’horizon 2020 comme convenu lors de la Conférence ministérielle d’Istanbul il y a trois ans. Et parlant de ce dernier objectif de faire graduer la moitié des pays à l’horizon 2020, objectif vraiment ambitieux selon les journalistes quand on sait que seulement quatre pays ont réussi à graduer en quarante années, les conférenciers ont estimé qu’il est réalisable. Car, certes c’est un «slogan d’encouragement» mais il est «posé sur substratum solide». Mieux, expliquera le ministre Nassirou Bako-Arifari, en dépit des difficultés structurelles que rencontrent les Pma, une dizaine de pays d’entre eux sont sur le bon chemin. Et parmi cette dizaine de pays, figure le Bénin. Selon Nassirou Bako-Arifari, ces dernières années, le Bénin a fait d’énormes progrès et à l’horizon 2020, le pays pourrait sortir du groupe des Pma et passer au statut de pays à revenu intermédiaire.
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