Présidentielle 2016 : le successeur de Yayi, selon le Fâ (David Koffi Aza)

Une divination qui pourrait bien donner de l’insomnie aux potentiels candidats à la présidentielle de 2016. Elle vient de David Koffi Aza. Sur son site internet, ce prête du Fâ qui a pion sur rue à Cotonou dresse un portrait du successeur de Boni Yayi en 2016. Chose étonnante, ce profil n’a rien à voir avec celui de ceux qui s’activent actuellement pour la compétition présidentielle de 2016. 

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« Le président de 2016 ne peut faire qu’un seul mandat de par sa position et surtout à cause son âge. Avec un physique imposant et une taille (supérieure à 1,70m), il est un vétéran de la politique nationale. Juste au lendemain de son investiture, il aura à faire face aux obsèques d’un de ses ainés politiques ». Tel est ainsi laconiquement fait le portrait du personnage qui sera le probable successeur de Boni Yayi qui sera élu dans une confusion totale doublée d’incertitude. Cette divination qui vient de David Kofi Aza pourrait bien donner de l’insomnie à des potentiels candidats qui croient aux savoirs endogènes. En effet, le profil ainsi décrit ne correspond à personne parmi les hommes politiques qui rêvent de remplacer Boni Yayi. Tous, de Bio Tchané à Koupaki, en passant par Nago, Gbian et les autres, tous pourront faire un 2è mandat s’ils sont élus président.

Mais selon des sources concordantes, un homme politique répond à ce critère d’âge et d’allure physique mais n’a pas encore, jusqu’à ce jour, annoncer sa candidature. Il est à la fois proche de Kérékou et de Yayi et sa candidature peut gêner s’il décide  candidat. Le devin ne s’est pas arrêté là. Il parle aussi du déroulement d’un mandat difficile. «Au cour de ce mandat, malgré qu’il ne soit pas un initié averti, le président de 2016 contribuera à rétablir la culture ainsi que les traditions qui vont connaître une visibilité à nulle autre pareille. La politique de favoritisme vis-à-vis des Français mise en place en place par son prédécesseur se poursuivra bon gré, mal gré et avec beaucoup d’autres avantages supplémentaires et certains contrats occultes favorisant le pillage de nos ressources au profit des Français. La France deviendra le premier partenaire et privilégié parmi tous ceux qui sont installés sur notre sol », ajoute-t-il. Et il poursuit : « Le Nigeria sera disloqué et trempé dans le sang, le président de 2016 aura à faire face aux conséquences d’une nouvelle migration et du retour massif des nos compatriotes résidents au Nigeria. Ardant défenseur de la chose traditionnelle il aura à faire à un autre homme politique de sa région qui va tenter sans succès de lui mettre le bâton dans les roues. A mi-mandat, les relations entre le président de 2016 et les Français prendront un coup ce qui provoquera un refroidissement des échanges. Cette atmosphère tumultueuse persistera jusqu’en 2021 et si rien n’est fait, cela va engendrer une rupture sur fond de guerre et risque de prendre place ». En l’absence de sondage ou d’autres travaux scientifiques sur le prochain président de la république, cette divination sonne comme un signal fort. Surtout que son auteur nous a habitués à d’autres prophéties qui se sont toutes réalisées dans le passé. Rappelons que c’est lui qui avait prédit l’arrivée de Boni Yayi au pouvoir en 2006. En 2011, aux temps forts des élections, au moment où l’Un faisait la pluie et le beau temps, il a insisté sur le fait que Yayi allait rempiler. C’est dire donc que, bien qu’étant du domaine de l’irrationnel, les projections de ce devin risquent d’influencer fortement ces élections.  

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