Routes au Bénin : Jacques Ayadji confirme la magouille et invite les accusés à un débat contradictoire

Invité sur Radio Océan Fm, le Sga du SyntraTtp est revenu sur les dossiers de constructions d’infrastructures routières au Bénin et persiste qu’il y a fraude. L e premier Secrétaire général adjoint du Syndicat national des travailleurs du ministère des travaux publics et des transports (SyntraTpt), Jacques Ayadji était l’invité dans l’émission ‘’ Cartes sur table’’ sur Radio Océan Fm ce dimanche 17août. 

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A l’occasion, il est revenu sur le sujet objet de la sortie médiatique de ce syndicat mercredi dernier et réaffirme qu’il y a fraude et magouille dans la passation des quatre marchés de construction d’infrastructures routières en question. Le premier est celui de la route Akassato-Bohicon dans lequel l’invité dénonce une surfacturation de plusieurs milliards, le rejet d’une subvention pour un prêt ‘’forcé’’, le refus d’un contrôle indépendant et l’instauration d’un système de contrôle destiné à couvrir le scandale. Jacques Ayadji trouve qu’il y a la dictature de l’ambassadeur soutenu par le Président de la République. Le deuxième dossier est relatif à la construction d’un double dalot sur la route Guéné-Karimama. Ici, il accuse la cellule de passation des marchés publics du Mtpt d’avoir attribué le marché à une entreprise ne disposant même pas de 50% du matériel adéquat pour l’exécution des travaux. En troisième position, il s’agit du lot 1 -73 Km- de la route Parakou-Djougou. A propos, l’ingénieur des Tp pointe du doigt accusateur la Banque ouest africaine de développement (Boad) qui pour lui, a cessé d’être une institution de développement. Et se désole du fait que le marché soit attribué à une entreprise dont la première expérience avec le Bénin sur un projet de 19Km n’a pas été concluante. Encore dans le 4ème dossier, celui concernant le tronçon Comè-Lokossa, Jacques Ayadji met au banc des accusés la Boad avec la bénédiction du Gouvernement. Il dénonce une forme voilée de gré-à-gré contre lequel il invite les Centrales syndicales et tout le peuple béninois à se joindre au SyntraTpt le 19 août prochain. Ce sera aussi, pense-t-il, un engagement pour contrer des plans de révision de la Constitution du Bénin et de maintien au pouvoir. Les milliards générés par ces magouilles peuvent-t-être pout préparer ce coup contre le peuple béninois, pense Jacques Ayadji qui se dit disponible pour des débats contradictoires. D’autres sujets ont été aussi évoqués lors de l’émission dont celui de la disparition de Urbain Dangnivo il y a quatre ans déjà, la Lépi, etc.

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