Sommet Usa – Afrique : Un appel au respect de l’alternance politique a ouvert les échanges

Le sommet Usa-Afrique qui se tient depuis ce lundi à Washington a déjà montré les signes d’un rendez-vous de vérité envers les chefs d’Etats africains qui ont fait le déplacement. C’est par un appel au respect de l’alternance politique au sommet de l’Etat que les Etats-Unis ont ouvert les activités en insistant sur les valeurs cardinales de la Démocratie.

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Joe Biden,  le vice-président a, en premier, appelé les leaders africains à lutter contre « le cancer de la corruption ». Et le secrétaire d’Etat américain John Kerry a appuyé en mettant le point sur l’importance d’une « société civile forte, le respect pour la démocratie, l’état de droit et les droits de l’homme« . A ce sujet, il a fait recours à l’exemple du héros de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud, Nelson Mandela reconnu meilleur dirigeant politique du 20ème siècle. Pour le secrétaire d’Etat américain, la plupart des peuples d’Afrique étaient favorables à une limitation à deux mandats pour leurs dirigeants. Et pour cela,  « Nous presserons les dirigeants de ne pas modifier les constitutions pour leurs bénéfices personnels ou politiques », a-t-il assuré.

Il y a quelques jours, c’est le président américain Barack Obama qui affirmait devant des étudiants africains qu’«Un Etat de droit, c’est aussi le fait que les dirigeants ne gardent pas le pouvoir éternellement». Actuellement sur le continent africain, les cas du président Teodoro Obiang Nguema de la Guinée équatoriale,  de Paul Kagame du Rwanda, de Yoweri Museveni de l’Ouganda, de Eduardo dos Santos de l’Angola  et de Paul Biya du Cameroun font exception à la définition de Barack Obama.

John Kerry qui avait, en mai, ouvertement demandé à Joseph Kabila, le président de la République démocratique du Congo (RDC)  de respecter la limite de deux mandats imposée par la loi fondamentale congolaise, dans la perspective des élections de 2016, a encore eu des échanges privés avec lui ce lundi. Son voisin de Brazzaville, Dénis Sassou Nguesso lui, avait dit le week-end dernier que la modification de la constitution est dans l’intérêt des peuples africains.

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