Sommet aux USA : Washington en mode « Afrique » pendant trois jours

Une grande première! Ce lundi 04 août 2014 est un jour historique dans les relations Etats-Unis – Afrique. Ce jour débute pour trois jours à Washington l’historique sommet de haut niveau entre les Etats-Unis et l’Afrique. La quasi-totalité des chefs d’Etat et de gouvernement du continent, à l’exception de quelques trois ou quatre, ont été conviés à ce grand rendez-vous. 

Publicité

Initiative de Barack Obama, ce sommet vise un renforcement des relations, surtout économiques, entre les deux parties. Entre autres thèmes à l’ordre du jour, la démocratie, la gouvernance, les droits de l’Homme, la sécurité, les changements climatiques, l’avenir de la jeunesse africaine. L’épidémie d’Ebola qui fait ravage en Afrique de l’ouest depuis plusieurs semaines, pourrait s’inviter dans le débat. Sur le terrain de la sécurité, la stratégie de lutte contre le terrorisme sur le continent sera sans doute au cœur des débats. Cela s’impose. Compte tenu de la recrudescence des actes terroristes perpétrés par les groupes islamistes actifs sur le continent que sont les Shebabs, Aqmi et Boko Haram. Concernant la démocratie et la bonne gouvernance, Washington va, sans doute, faire à nouveau des mises au point sur les questions de lutte contre la corruption surtout au sommet des Etats et celle des modifications opportunistes des constitutions. 

Sommet USA-Afrique : et si Obama en profitait pour appuyer là où ça fait mal ?

Par ailleurs, ce sommet qui marque un nouveau départ de la politique africaine des Usa pourrait être vue comme un début de riposte à la percée chinoise sur le continent. Même si la Maison Blanche avance le contraire. Tout compte fait, qui est fous, Obama a lui-même reconnu que l’Afrique est la «prochaine grande ‘success story’ mondiale.» En 2015, selon les prévisions du Fonds monétaire international (Fmi) la croissance économique du continent sera supérieure à celle du reste du monde. Le Fonds table sur 5,8%. C’est donc le moment d’aller à la conquête ou la requête de l’Afrique. Entre défis sécuritaires, économiques et politiques, c’est sans doute tout le sens de cette opération séduction de Washington envers l’Afrique.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité