Zik et sagesse : « Bonimenteurs » ! os « manigances » sont comprises

On ne peut éternellement tromper une même personne, un même groupe, une population. Cela le Zouker béninois Richard Flash, l’a compris et l’exprime si bien dans « Fausses promesses», un morceau particulièrement engagé, dans lequel  il apprend aux politiciens  comme ceux qui depuis plus de huit ans tournent les Béninois en bourrique, que les populations ont compris leurs manigances et ne veulent plus se faire prendre.

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« Cessez de nous tourner, tourner en rond, vos manigances là  nous avons compris». Voilà le message des  Béninois que l’artiste béninois, animateur radio convertis en  Zouker de renom, Richard Flash a porté aux politiciens qui se croient plus rusés pour continuer à berner le peuple infiniment. Ce message, il le délivre dans son titre« Fausses promesses» contenu sur son  deuxième album. Par ces temps où  dans l’euphorie du maintien autour de la casserole, des ministres de la république appellent les populations à suivre les yeux fermés les consignes  du chef de l’Etat, ce morceau s’impose comme antidote à un éventuel complot contre le peuple.

Vos Manigances là !…

Ces hommes, bonimenteurs font de « fausses promesses ». « Ils nous ont promis la liberté pour avoir la certitude de tout garder. Ils  nous ont parlé de fraternité, pour ne plus penser à nous respecter. Ils nous ont juré l’égalité pour s’attribuer en fin l’immunité » rappelle Richard Flash. Un regard sur les huit dernières années, et on se rappelle, la promesse d’«émergence » agitée par le chef de l’Etat. Il avait réussi à emballer tout le monde ou presque. Les images existent sur sa fameuse marche verte contre la corruption. Ses nombreuses promesses aux jeunes étudiants du Bénin lors de son premier passage à l’université d’Abomey-Calavi en tant que président de la République. Plus récentes, ses promesses aux victimes de Icc-service et consorts… on en finirait pas, tant il en a fait. Mais des promesses aux réalisations, le fossé se présente très large. « Marginalisés, tous, nous nous sommes retournés » dira l’artiste. Des promesses d’émergence on se retrouve avec celles de la Refondation.  Malgré le changement terminologique, comme un tronc qui a passé un long séjour dans le marigot, le système est resté égal à lui-même. Des milliards engloutis dans la construction d’un nouveau siège    de l’Assemblée Nationale mort-né. De mal en pis, la jeunesse laissée en rade et désabusée avec de monstrueux concours  d’une part truqués et  chaotiques  d’autre part.

…Nous avons compris

«Pourquoi ne respecte-t-on pas la parole donnée au mépris des citoyens qui vivent dans la misère ?  Pourquoi n’y a-t-il que les mêmes qui bouffent  pendant que d’autres végètent dans la galère ? », interroge Richard Flash comme le ferait n’importe quel Béninois d’un certain niveau de vie, de plus en plus dégradant avec le système en place. Le constat amer de l’artiste, est qu’il y a le népotisme, le favoritisme et biens d’autres maux innommables qui caractérisent  les « bonimenteurs ». Alors que leurs jours à la tête du pays sont comptés, ils jettent des ballons d’essai d’un troisième mandat. Pourtant constate l’artiste,  « ils nous parlent de sainteté ».  D’aucuns, déniant aux Béninois le choix de celui qui est là ont lancé « c’est Dieu qui l’a choisi».  L’actualité étant focalisée sur les manœuvres de maintien au pouvoir de leur « idole », les Béninois éveillés, disent déjà «Cessez de nous tourner, tourner en rond, vos manigances là , nous avons compris». Que ceux qui veulent donc se coucher au signal se préparent à le faire. Seulement, le peuple béninois, qui n’est plus dupe a déjà sorti son carton « rouge ».

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