Compétitivité économique mondiale : la descente aux enfers du Nigéria continue

(Maurice toujours en tête) Le rapport 2014-2015 du  Forum économique mondial (Wef) sur la compétitivité dans le monde est déjà disponible. En Afrique,  Maurice, 39e,  maintient sa place du pays le plus compétitif. Pendant que le Nigéria, la première économie d’Afrique, continue sa chute.

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Maurice (39e), l’Afrique du Sud (56e), le Rwanda (62e) et le Maroc (72e). Ce sont les quatre économies subsahariennes ayant trouvé une place dans la première moitié du classement 2014-2015 sur la compétitivité économique dans le monde. Pendant que le Nigéria, première économie du continent africain, se retrouve à la 172ème position.  Au plan mondial,    

La Suisse conserve la 1ère place pour la sixième année consécutive, Singapour reste deuxième et les États-Unis décrochent la troisième place.

En effet, ledit classement, élaboré par le Forum économique mondiale et dont le rapport est désormais disponible,   est le fruit d’enquêtes réalisées auprès de 15 000 chefs d’entreprise dans 144 pays. Axé sur une centaine d’indicateurs regroupés en douze piliers, le niveau de compétitivité de chaque pays est considéré en fonction de, entre autres, la qualité des institutions, les infrastructures, la santé, l’enseignement et la formation professionnelle, l’efficacité des marchés financiers, la maturité technologique et la taille de l’économie.

Afrique subsaharienne toujours en forme….

A en croire le rapport du Forum économique mondial,  l’ensemble de l’enquête révèle un malaise compromettant de l’économie mondiale. Car les pays peinent à mettre en œuvre les réformes structurelles nécessaires pour favoriser la croissance, qui constitue le principal défi actuel. Le rapport met, également, l’accent sur l’innovation et la gestion des talents comme deux domaines dans lesquels les leaders des secteurs public et privé doivent mieux collaborer pour favoriser le développement.

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Si l’économie mondiale semble grippée,  celle africaine, malgré les difficultés,  semble tirer davantage son épingle du jeu. Le rapport souligne la bonne santé de l’Afrique subsaharienne dont les taux de croissance rivalisent avec 5%. Seulement, l’heure n’est pas à la réjouissance,  car des défis s’imposen

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