Madagascar : de grandes menaces sur la liberté de la presse

A Madagascar, c’est la loi du « ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire » qui est appliquée depuis l’installation du nouveau régime amené par Hery Rajaonarimampianina. Les canards du pays dénoncent des mesures répressives et liberticides prises contre la corporation des journalistes. La situation est telle que le journaliste peut se retrouver sous les verrous sans avoir été jugé.

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Les membres du gouvernement ont la latitude de disposer des affaires publiques comme bon leurs semble sans être inquiétés d’être dénoncés par les journaux malgaches qui travaillent dans la crainte des peines d’emprisonnement pour des délits de diffamation.

Les conditions d’exercice du journalisme  à Madagascar, selon un des journalistes du pays, Iloniaina Alain Rakotondravony, sont « psychologiquement » affligeantes. La Grande Ile dit-il, «est encore dans un stade de balbutiement en matière de démocratie ».  A son avis, il y a lieu d’animer les  débats sur les questions de liberté d’expression à Madagascar« pour qu’on arrive à avoir un consensus sur la voie à suivre, sur les bonnes décisions à prendre, pour le bien de tout le monde pour libérer la parole exactement ».

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