Voir, entendre et ne rien dire sur la position des combattants d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). C’est ce à quoi les habitants de la région septentrionale du Mali doivent s’en tenir désormais depuis qu’ils ont découvert mardi la tête tranchée d’un homme.
Un des cinq civils touaregs récemment kidnappés par les hommes de ce groupe terroriste. Le malheureux qui n’a pas eu la même chance que les quatre autres qui ont été libérés, a été décapité par les hommes d’Aqmi parce qu’il aurait donné des indications sur leurs mouvements dans la région à des forces étrangères. Cet acte d’horreur, paraît ainsi comme un sérieux avertissement que l’organisation terroriste envoie à tout autre habitant de la région qui se hasarderait à faire preuve d’indiscrétion à leur égard. Des taupes proches de Aqmi seraient aussi tapies dans la population pour signaler les taupes du camp adverse, celui des forces étrangères.
