Le 1er octobre prochain, les députés nigériens feront leur rentrée parlementaire. Cette rentrée se fera sans le président de l’Assemblée nationale Hama Amadou qui a pris la poudre d’escampette à cause de l’Affaire dite de trafic de bébé dans laquelle une de ses épouses est écrouée. Une affaire dans laquelle il est présumé impliqué. Son absence bousculera un peu le fonctionnement normal de l’Assemblée nationale qui doit examiner le budget 2015. Jusque-là, la vacance n’est pas encore officielle. Et juridiquement, malgré qu’il soit en fuite, Hama Amadou demeure président du parlement nigérien.
Une situation qui divise la classe politique nigérienne. D’une part ceux de la majorité présidentielle qui estiment qu’étant donné que Hama Amadou est en cavale, il n’est plus à même d’assumer sa fonction de président de la 2ème institution du pays et par conséquent la vacance s’impose d’elle-même. A l’opposé, les partis de l’opposition parlent de débarquement du président Hama Amadou pour positionner un homme à la merci du pouvoir.
