« Maintenant, l’Ukraine a besoin de plus que des mots.» L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (Otan) tentera de répondre à compter de ce jeudi 4 septembre à cet appel du président américain, Barack Obama. Les chefs d’Etat et de gouvernement membres ou partenaires de l’Otan, une soixantaine, se retrouvent pendant quatre jours à Newport, Pays de Galles, au Royaume Unis.
Au cœur de cette rencontre qui sera consacrée aux foyers de tension majeurs dans le monde ; la crise ukrainienne et l’Etat islamique qui fait tristement la pluie et le beau temps dans une partie de l’Irak et de la Syrie. Concernant l’Ukraine, l’Otan envisage envoyer une réponse ferme à la Russie accusée de soutenir directement les milices séparatistes actives dans l’est du pays. Quant à l’EI, il faut agir pour stopper les exactions et violations de droit humains auxquelles le mouvement djihadistes s’adonne dans les régions sous son contrôle. Dans les deux cas, l’on envisage une réponse concertée et de grande envergure.
L’Ukraine n’est pas membre de l’Otan. Mais l’organisation décide d’agir estimant que la menace sécuritaire est à ses portes. D’ailleurs, le président ukrainien, Petro Porochenko prendra part à la rencontre. Pas de livraison d’armes à Kiev en vue. Seulement, l’Occident s’engage à soutenir l’armée ukrainienne par des programmes de modernisation, notamment dans les domaines de la logistique, la cyber défense, le commandement et les soins aux blessés. Le sommet de Newport se penchera également sur la création d’une force d’intervention rapide de l’Otan. Une force de pas de moins de 4000 hommes (armée de terre, air, marine, forces spéciales) mobilisable en 72 heures en cas de crise en Europe, comme partout ailleurs.
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