Invité ce dimanche de l’émission Zone Franche (Canal 3), Bruno Amoussou a levé un coin de voile sur le mécanisme prévu par l’Union fait la Nation pour désigner son candidat à la présidentielle de 2016.
C’est visiblement la saison des gros bonnets politiques sur Zone Franche. Après Adrien Houngbédji du Prd, Amos Elègbè de la majorité présidentielle, Bruno Amoussou était à son tour l’invité de Canal 3 ce dimanche 26 octobre 2014. Tout comme le président du Parti du Renouveau démocratique et le conseiller spécial aux affaires politiques de Boni Yayi, le président de l’Union fait la Nation (Un) s’est prononcé sur l’actualité politique nationale : l’impasse dans la correction de la Lépi et l’organisation des Municipales. Mais la vie au sein de ce plus grand regroupement politique de l’opposition n’a pas été occultée. Il s’agit de la candidature de l’Union fait la Nation à la présidentielle de 2016. A ce propos, deux noms circulent déjà. Ceux d’Eric Houndeté de Force Clé et Emmanuel Golou du Psd. Leurs partis sont membres de l’Union fait la Nation. Qui a pourtant opté à sa création à une candidature unique aux scrutins présidentiels. «Nous voulons qu’à l’Un, la démocratie joue dans le processus de désignation de notre candidat à la présidentielle de 2016 », a rappelé Bruno Amoussou sur le plateau de Zone Franche. « Le candidat de l’Un sera désigné à l’issue des primaires », a-t-il précisé. Avant d’ajouter que les discussions sont en cours pour identifier le corps électoral de ces primaires. Il pourrait être constitué uniquement des militants de l’Union ou de tous les Béninois en âge de voter. Mais l’autre question qui met Bruno Amoussou dans un dilemme est la candidature de son frère, le général Fernand Amoussou qui n’est pas membre de l’Un. Le Renard de Djakotomey sera donc appelé à choisir entre sa famille biologique et politique « Cela n’est pas un problème, tente-t-il de banaliser. Toutes ces trois personnes sont à même d’aller en compétition pour diriger le pays.» Bruno Amoussou a révélé avoir déjà reçu presque tous les présidentiables, à l’exception de deux ou trois. « Je leur demande d’aller sur le terrain a-t-il rapporté. Faire campagne. C’est l’appréciation de la population qui est la plus importante ». Il a tout de même précisé que l’idéal serait que le prochain président de la République soit issu d’un regroupement politique. Et en son temps, l’Union fait la Nation tiendra compte de ce critère pour apprécier non seulement son candidat, mais aussi les autres.
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