Sans parti pris, ce dimanche 23 novembre, invité dans l’émission dominicale, « Le grand rendez-vous » l’ancien député et membre de l’alliance ABT, Waliss Zoumarou a dénoncé les incohérences notables à l’origine du conflit entre l’Etat béninois et l’entreprise Bénin control dans l’affaire dite Programme de vérification des importations (Pvi).
Cette affaire pendante devant la Cour commune de justice et d’arbitrage (Ccja), rectifie l’ancien député, oppose deux amis, l’homme d’affaires Patrice Talon et le chef de l’Etat. Pour remonter à l’origine du conflit, assure-t-il, « il faut chercher à comprendre si le contrat respecte les règles » en la matière. Là-dessus, son avis est sans équivoque « c’est un contrat léonin ». Et « si c’est un contrat entre amis, ça n’engage qu’eux, ça n’engage pas l’Etat » a opiné celui qui fut directeur général adjoint de la douane sous le régime révolutionnaire, ajoutant « On ne peut pas se baser sur le faux pour condamner quelqu’un ». L’invité du « grand rendez-vous » se souvient également que « le chef de l’Etat avait dit qu’il ne sait pas ce qu’il y a dans le contrat » qu’il a pourtant signé. A cet effet Waliss Zoumarou explique que la signature du chef de l’Etat, même en « or » n’a pas valeur si le contrat n’a respecté la forme. «129 milliards Fcfa » de dommage, « on ne peut pas » demander à un Etat de rembourser dans ces conditions, soutient-il
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