Le projet de texte de loi portant révision de la Constitution introduit sur la table des députés par le chef de l’Etat, serait retiré définitivement de l’Assemblée nationale. C’est du moins les dernières informations recueillies hier des sources proches de certains députés.
Si l’information était vérifiée comme l’ont indiqué ses sources, on se demande encore ce qui a motivé le gouvernement et son chef à retirerl e projet de loi de la table des députés. C’est la question que se pose bon nombre de députés. On se rappelle que ce projet de loi a longtemps séjourné au parlement depuis le début de la 5è législature jusqu’à hier. Mais au moment où on apprend que le retrait de ce projet de loi est demandé par le gouvernement, le président de l’Assemblée nationale serait en voyage hors du territoire national. Mais son retour serait imminent (probablement ce jour). Mais pour l’heure, les informations révèlent que cette demande de retrait se trouverait toujours au cabinet du président Mathurin Coffi Nago.
Opération de charme de Boni Yayi ?
Ce repli tactique du premier magistrat du pays en la personne de Boni Yayi ressemble bien à une opération de charme de la part de ce dernier. Face à cette nouvelle, on pourrait déjà dire que le chef de l’Etat veut se faire une bonne conscience dans ce dossier de la révision de la Constitution et probablement repartir sur de bon pied. On se rappelle également qu’en 2009, le même chef de l’Etat avait introduit ce projet de révision de la constitution au parlement; deux ans après, c’est-à-dire en 2011, le président Boni Yayi l’avait retiré et on s’interrogeait sur les vraies raisons pour lesquelles il avait mis sur pieds la commission Gnonlonfoun composée entre autre des professeurs agrégés de droit, Joel Aivo et Ibrahim Salami.
Mais le président Boni Yayi avançait comme argument qu’il voulait observer d’abord tous les contours de ce projet de révision de la Constitution. Finalement, cette initiative est vouée à l’échec et le chef de l’Etat était obligé de recommencer à zéro. Il faut dire qu’en ce moment, c’était la lune de miel entre lui et le président du Parlement, Mathurin Coffi Nago.
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