Au départ, le climat ne faisait pas partie des sujets prioritaires du sommet du G20 tenu à Brisbane en Australie, du vendredi 14 au dimanche 16 novembre 2014. Mais il fut au finish abordé comme tel.
Il fallait sans doute s’y attendre. Etant donné que la veille, les Etats-Unis et la Chine sont parvenus à un accord historique sur le climat. Lors d’un voyage en Chine du président américain Barack Obama, ces deux plus gros pollueurs de la planète se sont engagés à réduire leur émission de gaz à effet de serre. Ils se sont donnés comme échéance 2025 pour les Etats-Unis et 2030 pour la Chine. Cet accord étant une grande première, il ne pouvait ne pas déteindre sur ce sommet des 20 pays les plus puissants de la planète, qui devrait se tenir dans la foulée. Et à Brisbane, le G20 a pris des engagements dans le sens d’aider la planète à faire face au réchauffement climatique et même éviter le pire.
Dans le communiqué final du sommet, les pays se sont engagés à travailler ensemble pour « adopter avec succès un protocole ou pour convenir d’un résultat juridiquement contraignant, selon la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (Ccnucc), applicable à toutes les parties.» Ils ont également réaffirmé leur « soutien à la mobilisation de moyens financiers pour l’adaptation, tel le Fonds vert.» Le Fonds vert est une initiative des Nations Unies visant à aider les pays pauvres les plus exposés au réchauffement climatique à y faire face. D’ailleurs, les Etats-Unis et le Japon ont annoncé leur contribution audit fonds. Et ce, respectivement à hauteur de 3 et 1,5 milliards de dollars.
Si seulement, ces engagements pouvaient être les signes précurseurs des décisions courageuses et contraignantes à prendre lors de la prochaine conférence mondiale sur le climat, Paris 2015. Car la menace est réelle. Et les scientifiques et experts ont, à mainte reprises, donné l’alerte.
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