La gestion de Tabé Lafia décriée par les acteurs de la filière des véhicules d’occasion

Ils sont fatigués de subir le diktat des douaniers. Eux, ce sont les acteurs de la filière des véhicules d’occasion. Demain, les syndicats membres du collectif des organisations et associations des transitaires mandataires organisent demain au ministère de l’Economie et des finances. 

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Objectif : dénoncer la nonchalance et le « deux poids, deux mesures » observés dans le traitement des bons de retour 63 et 67. L’ambiance sera électrique demain au Ministère des finances. Une dizaine de syndicats des transitaires entendent donner de la voix pour dénoncer les injustices dont ils sont victimes de la part des douaniers. Il s’agit de Syntratram-Bénin, le Synadeb, le Sideb, le Csatmb, le Synpe-Bénin, l’Usdeb, le Cstm-Bénin et autres structures syndicales. En effet, depuis quelques jours, l’administration douanière n’a pas pris les dispositions adéquates pour rembourser les cautions afférentes au bon retour. Le bon retour est une pièce donnant droit à un transitaire le retrait de sa caution déposée à la Douane à Cotonou après l’entrée effective du véhicule d’occasion en transit sur le territoire nigérien. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est l’injustice notée dans le traitement par la Douane dans la non-déconsignation des bons retours, objet des bordereaux 63 et 67 du 07 août 2014. Dans un communiqué de presse, les bureaux directeurs desdites organisations syndicales ont indiqué que la non-déconsignation desdits bordereaux n’est que le résultat d’une vaste manœuvre orchestrée par un réseau mafieux organisé au sein dans l’administration douanière, afin d’utiliser leurs fonds à des fins inavouées. Dans une lettre envoyée au Directeur général des Douanes, les organisations syndicales des transitaires mandataires ont fait observer que la situation concernant les bordereaux 63 et 67 n’a pas évolué, malgré la mise en place d’un comité ad’hoc d’investigation chargé de vérifier la régularité des bons retours concernant le trafic des véhicules d’occasion en transit vers le Niger depuis le 19 août 2014.

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