Invitée hier sur l’émission ‘’Carte sur table’’ de Océan fm, Célestine Zanou, présidente du Dcbd, ancienne directrice de cabinet du président Kérékou, a exhorté le président Boni Yayi au respect de la Constitution et au respect de la volonté du peuple en se basant sur l’exemple du Burkina-Faso.
Célestine Zanou, présidente du mouvement Dynamique du changement pour un Bénin Debout (Dcbd), directrice de cabinet du président Kérékou était hier sur l’émission ‘’ Carte sur table’’ pour opiner sur l’actuelle crise sociopolitique qui règne au Bénin. S’inspirant du cas du Burkina -Faso, elle n’a pas manqué de prodiguer ses conseils au chef de l’Etat. « Si j’ai un conseil à donner à Yayi, c’est lui demander d’écouter le peuple et non les courtisans et aussi de respecter la Constitution car il l’a assez violée », a-t-elle affirmé. Pour elle, la fonction présidentielle n’est pas une affaire de dubitation. C’est une affaire d’engagement, de conviction et de devoir. Elle estime que nul ne peut prévaloir une telle issue pour le Burkina- Faso. Certes, elle voit que notre région est à la croisée : « c’est l’Afrique entière qui est humiliée » fait-elle comprendre. Sur ce, il faut réfléchir autrement sur la démocratie. Aussi, elle trouve que le peuple burkinabé doit inspirer celui béninois en matière de persévérance, de détermination et de lutte. Selon elle la politique est en danger, l’Etat maintien le peuple dans l’informel au lieu de le faire sortir. En ce qui concerne la Liste Electorale Permanente Informatisée (Lépi), le code électoral contient des incongruités, raison majeure pour laquelle Célestine Zanou s’est abstenue de sa candidature de 2011. Concernant le blocage de la correction de la liste électorale, elle pense que le problème n’est pas seulement d’ordre financier mais aussi « structurel et organisationnel. »
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