Nucléaire iranien : Vienne débouche sur la prorogation de l’accord de Genève

Ni échec cuisant. Ni succès remarquable. Mais une petite note d’espoir. C’est ainsi que se sont achevées les négociations sur le nucléaire iranien. Elles se déroulent à Vienne, Autriche, depuis le mardi 18 novembre 2014 entre le groupe des « 5+1» et la république iranienne.  

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Ce groupe de 5+1 est constitué des cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies (Etats-Unis, Chine, Russie, Grande Bretagne, France) et l’Allemagne. Les deux camps avaient jusqu’à ce mardi 24 novembre pour parvenir à un accord global sur le très controversé programme nucléaire de la république islamique. Cette date butoir est fixée conformément à l’accord intérimaire signé à Genève, Suisse, en novembre 2013.

Finalement, à Vienne, après six jours d’intenses tractations, Occidentaux, Chinois, Russes et Iraniens n’ont pas pu passer d’un accord intérimaire à un accord définitif. Cependant, ils ne se sont pas séparés dos-à-dos. Les différentes parties ont convenu d’une nouvelle échéance : 30 juin 2015. Elles se donnent donc sept mois supplémentaires pour poursuivre les négociations. Ce qui implique une prorogation de l’accord de Genève, comme l’ont indiqué Londres et Téhéran.

Il faut rappeler que la question du nucléaire iranien divise la république islamique et l’Occident depuis plusieurs années.  Les grandes puissances accusent l’Iran de vouloir développer l’arme nucléaire sous couvert d’un pseudo programme civil. Téhéran dément et fonce. Son entêtement lui a valu plusieurs sanctions. Ces sanctions économiques imposées par les puissances occidentales ont été allégées avec l’accord intérimaire de Genève.

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