Révision de la Constitution : Azannaï demande le retrait de la loi, Nago s’y oppose

A la suite de l’ouverture de la séance plénière qui a consacré l’examen et l’adoption du rapport d’activités du président Mathurin Nago, et après les diverses communications délivrées par le secrétaire parlementaire, certains députés ont réagi par rapport à l’inscription à l’ordre du jour du fameux projet de loi portant révision de la Constitution. Au nombre de ces députés, figure Candide Azannaï.

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Le député Candide Azannaï n’est pas allé du dos de la cuillère pour réclamer vertement le retrait pur et simple de cette loi. « J’intervenais pour faire des propositions. C’est qu’il y a ici dans l’ordre du jour des projets et propositions de loi qu’il ne faut pas programmer du tout. C’est des lois qui ne nous intéressent pas du tout. Ca peut porter atteinte à l’ordre public ? Il faut retirer le projet de loi sur la révision de la Constitution. On va s’occuper de ça autrement. En attendant, il n’est pas bon que nous programmions ça. Je le dis parce que ça peut amener des problèmes dans le pays. Et le rôle de l’Assemblée c’est d’éviter des problèmes dans le pays. Donc il est bon, je prends le peuple à témoin de suggérer à la représentation nationale et d’attirer votre attention là-dessus que nous ne sommes pas obligés de tout programmer puisque la loi vous donne les prérogatives sur la question et je pense que ce serait bon de retirer carrément, de ne pas programmer le projet de loi portant révision de la Constitution » a proposé l’honorable Candide Azannaï. Une deuxième proposition a été faite encore par le député Candide Azannaï qui suggère également au président de l’Assemblée nationale de retirer une seconde proposition de l’ordre du jour.  « Il y a aussi une proposition de loi ici qui manifestement peut aussi créer des problèmes parce que ça porte directement sur les droits fondamentaux et sur la stabilité même des institutions .Je proposerais aussi que nous enlevions rapidement la proposition de loi portant modification de l’article 18, une loi qui avait crée ici des polémiques sur le retrait du droit de grève aux magistrats. Je vous suggère respectueusement de retirer du projet d’ordre du jour ces deux lois » a-t-il déclaré pour finir. Mais en réponse à toutes ses préoccupations, le président Nago affirme que les différents points de l’ordre du jour ont été validés par le bureau et la conférence des présidents et que ne sera pas possible de les retirer de cette façon. Pour lui, une fois que ces dossiers seront programmés pour leur examen, il sera loisible à la plénière de prendre une décision

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