Golfe de Guinée : «Lieutenant de vaisseau Lavallée» pour la lutte contre les trafics illicites

Depuis quelques jours, un patrouilleur français a accosté sur les côtes béninoises, dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Bénin et la France, pour appuyer notre pays dans la lutte contre la piraterie maritime Ils sont heureux d’être dans les eaux béninoises. 

Publicité

Les 95 membres de l’équipage du patrouilleur français de haute mer «Lieutenant de vaisseau Lavallée» ont reçu un bon accueil sur la terre béninoise. Et ce patrouilleur vieux de 35 ans a fait escale sur les côtes béninoises dans le cadre de la coopération bilatérale militaire entre la France et le Bénin. Selon le commandant du bateau Laurent Toncelli, le Bénin est une zone stratégique pour la France car plusieurs navires français sont constamment dans le Golfe de Guinée. Donc ce patrouilleur est aussi là pour sécuriser le trafic maritime. Dans le cadre de cette coopération opérationnelle, il a été question, lors de la conférence de presse animée hier dans le patrouilleur, d’expliquer le contenu du projet d’ «Appui à la réforme du secteur de la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée» (ASECMAR).

Le Capitaine de frégate Cyril Senne, chef de ce projet, indique qu’il s’inscrit dans le cadre du Fonds solidarité prioritaire qui n’est pas spécifique à la coopération militaire marine. Porté par la France, ce projet vise à aider le Bénin, le Togo et le Ghana à garantir la sécurité maritime au large de leurs côtes afin de préserver les conditions de leur développement économique et social. Il s’incline en trois composantes à savoir, l’aide à la construction d’une organisation publique Action de l’Etat en mer, l’aide à la formation des personnels civils et militaires et le renforcement des dispositions de coopération régionale. Le projet, ouvert à 15 pays d’Afrique de l’ouest et d’Afrique centrale, s’articule autour de trois composantes: la dimension organisationnelle et réglementaire, la formation des personnels civils et militaires et la coopération régionale. Depuis son lancement en novembre 2011, il a permis entre autres l’élaboration de la stratégie nationale de sécurité maritime en février-juin 2012. Il faut signaler qu’une visite guide a été accordée aux journalistes

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité