Ils vont bel et bien répondre de leurs actes devant le tribunal. Le Préfet des départements du Littoral et de l’Atlantique, Placide Azandé et le Commissaire Pierre Agossadou, présumés auteurs de la sanglante répression de la marche pacifique organisée par les centrales et confédérations syndicales le 27 décembre 2013 à la Bourse du travail vont devoir s’expliquer devant un juge.
Les autorités judiciaires en ont décidé ainsi. Ce lundi 29 décembre 2014, lors d’une audience tenue au tribunal de première instance de Porto-Novo au sujet de l’affaire, le juge après analyse de la requête de récusation introduite par Me Sadikou Alao, l’avocat du Préfet Azandé et du Commissaire Agossadou, l’a rejetée. Déclarant ainsi, le tribunal de première instance de Porto-Novo compétent pour connaître de l’affaire. Aussi, l’autorité judiciaire a-t-elle décidé du renvoi du dossier au 2 février 2015 et a convoqué les deux autorités mises en cause dans l’incident du 27 décembre 2013.
Faut-il le rappeler, lors de cette répression des manifestants qui réclamaient les libertés démocratiques et syndicales, de nombreux travailleurs dont des responsables syndicaux avaient été blessés. Lors de l’audience de ce lundi, ces responsables syndicaux notamment de la Csa-Bénin, de la Cgtb, de la Cosi-Bénin et de la Cstb étaient tous présents
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