Noudjenoumè dénonce un complot étranger pour maintenir le régime Yayi en 2016

Tous les repositionnements politiques et la création des alliances actuellement observés au Bénin ne seraient pas pour favoriser la vraie alternance politique en 2016. Ils serviront à aider le régime actuellement en place à revenir à la tête du pays en 2016. 

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Ceci, avec la complicité de forces étrangères au pays. C’est ce que pense le premier Secrétaire National du Parti Communiste du Bénin (Pcb) et Président de la convention patriotique des forces de la Gauche, Prof Philippe Noudjenoumè. A travers un point de presse, le professeur Philippe Noudjenoumè s’est prononcé sur les questions liées aux repositionnements politiques actuels, la liste électorale et les fourberies du Cos-Lépi sans oublier celle du dialogue politique.

A propos du premier sujet, celui des repositionnements et regroupements politiques, le conférencier a tenu à informer le peuple béninois à propos du complot qui se trame en son insue et avec la complicité des forces étrangères et dont le but est de lui imposer un militant issu du régime Yayi. Il en veut pour preuve, la dernière née des alliances, celle dénommée « Soleil » qui ne regroupe que des forces politiques d’une seule région du pays et où se retrouvent de loyaux serviteurs, depuis au moins huit ans, du régime en place à l’image de l’He Sacca Lafia, Président du Cos-Lépi. «Il s’agit d’une alliance créée pour servir d’échelle à un candidat du Nord, le Général Robert Gbian qui détient aujourd’hui plusieurs secrets de Boni Yayi. Et qui n’a de cesse voyager vers la France, ces derniers temps-ci», fait il remarquer. Il appelle alors à la veille citoyenne.

Par ailleurs, à propos du Cos-Lépi qui demande davantage de moyens sans pour autant rendre disponible la liste électorale, le Secrétaire national du Pcb déclare qu’il est temps que l’Assemblée Nationale pense à sa dissolution et à recourir à une liste dérogatoire pour l’organisation immédiate des élections dans au Bénin. Pour finir, le conférencier est revenu sur le dialogue politique. A en croire ce dernier, il s’agit encore d’une autre manœuvre du pouvoir pour gagner du temps.

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