La campagne cotonnière 2014-2015 risque d’être perturbée. Et pour cause? L’union des syndicats de conducteurs de gros-porteurs chargés du convoyage du coton dans les usines pour égrenage menace de tout arrêter.
Cela, au motif que les autorités gouvernementales précisément de la Sonapra n’ont pas tenu leurs engagements vis-à-vis d’eux en ce qui concerne la réhabilitation des pistes rurales. Lors du lancement ce mardi 20 janvier par le Centre national de sécurité routière (Cnsr) de la semaine de sensibilisation pour une campagne sans accident ni perte de coton, le Secrétaire de l’union départementale du Borgou/Alibori du syndicat de conducteurs de gros-porteurs, Ali Karamba n’a pas caché son mécontentement et celui de ses pairs. Mécontentement dû à l’état défectueux des pistes rurales et sont à l’origine de nombre d’accidents alors même que des engagements avaient été prises par les responsables de la Sonapra pour les remettre en état. Les transporteurs qui disent ne plus pouvoir « continuer de souffrir et de faire subir tout ce calvaire à (leurs) camions ». Et si rien n’est fait dans un bref délai, Ali Karamba et ses collègues prévoient mettre fin à leurs missions. «Nous allons cesser l’évacuation du coton graine vers les usines si rien n’est fait », a prévenu Ali Karamba qui exigera également au nom de ses collègues des permis de conduire permanents en lui et place de ceux renouvelables actuellement en leur possession.
Les transporteurs semblent bien déterminés à mettre à exécution leur menace, il revient donc aux autorités de réagir à temps pour ne pas que le coton comme par le passé ne pourrisse dans les champs.
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