Sale temps pour des rebelles basés dans le nord-ouest du Burundi. Attaqués dans leur bastion, après cinq jours de combats, près de cent d’entre eux ont été tués par les forces de l’ordre burundaises selon un haut gradé de l’armé.
Les combats se sont déroulés dans la province de Cibitoke à une soixantaine de kilomètres de Bujumbura, la capitale du Burundi. Sur les 121 hommes que compte le groupe armé, selon le responsable de l’armée burundaise, 105 ont été abattus et 04 arrêtés.
Du côté du gouvernement, c’est le silence absolu. Aucune explication sur cette attaque de l’armée contre le groupe qui serait armé de lance-roquettes, de mitrailleuses, de mortiers de 60 mm et d’un certain nombre de fusils saisis par les soldats burundais.
Selon une autre source l’armée burundaise a perdu une dizaine d’hommes. Des organisations de la société civile dénoncent des exécutions sommaires et macabres à la machette de jeunes qui se seraient rendus eux-mêmes.
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