Sa vie est en danger. La vie du courageux journaliste Ozias Sounouvou qui, lors de l’édition de 23h30 du lundi dernier, a interpellé en direct le chef de l’Etat sur la liberté de presse au Bénin notamment sur la chaîne de télévision nationale, est menacée.
C’est ce qu’a indiqué l’intéressé même dans une interview accordée au site d’information Africa 7. Après mon acte, « j’ai déjà commencé à recevoir des appels anonymes », a confié aux confrères Ozias Sounouvou qui ajoute même qu’« ils (des hommes proches du proches parmi lesquels des ministres du gouvernement à l’en croire) ont activé aussi leurs réseaux de journaleux qui se sont déchaînés contre ma personne ».
Le journaliste Sounouvou, dans l’interview, a également affirmé que la direction générale de l’Ortb avait bien voulu le sanctionner pour son « impertinence ». notamment le soustraire de l’antenne dans un premier temps. « Mais des responsables ont indiqué à la direction générale que ce n’était pas très adroit de le faire, vu le contexte, parce que les associations professionnelles et les citoyens de tous bords ont menacé de prendre d’assaut toutes les rues du Bénin pour protester contre cet état de fait », a expliqué Ozias Sounouvou que déclarera que ses détracteurs sont des « messieurs » aux «instincts meurtriers » qui lui en veulent à mort.
« Quand un journaliste dit la vérité au Bénin, il faut qu’il ait peur pour sa vie », a fait remarquer le journaliste de l’Ortb avant de rappeler que « dans ce pays, il y a déjà eu des meurtres non élucidés de militants des droits de l’homme. Nous savons donc que nous n’avons pas affaire à des enfants de chœur ».
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