Ce qu’ont vécu les congolais cette semaine au cours de la manifestation de leur opposition au vote forcé de la loi électorale devant permettre un probable maintien au pouvoir de Joseph Kabila est bien tragique et apatride.
Aubin Minaku, le président du parlement congolais s’est rendu à l’évidence samedi en exprimant sa désolation sur son compte twitter. Il a écrit qu’ils n’admettront plus jamais que la police tire à balles réelles sur des Congolais qui manifestent leur désapprobation sur la révision de la loi électorale. Le président de l’Assemblée nationale de la Rdc avait même posté le message suivant « Il y a eu dérapage, aucune autorité sensée ne peut donner l’ordre pour qu’on tire sur son peuple », avant que cette phrase ne soit retirée en fin de matinée.
Le dérapage que reconnaît la deuxième personnalité de la Rdc, a fait 40 morts selon Human Rights Watch ( Hrw) et 42 selon la Fidh. Mais du côté du gouvernement ces chiffres qui s’accordent plus ou moins, sont revus à la baisse et on parle d’une douzaine de personnes tuées alors que Human Rights Watch (Hrw) indique que, les forces de l’ordre ont tué 21 personnes balles.
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