Le comité préparatoire du dialogue politique vient de voler en éclat. Les représentants de la plate forme, du PRD, et de la RB viennent de se retirer unilatéralement du comité préparatoire du dialogue politique.
En effet, à la suite des décisions du Conseil des Ministres en ses séances du mardi 25 et du jeudi 27 novembre 2014, le comité prépératoire créé par arrêté N°055/MCRI/DC/SGM/DRFM/DAP/SA du Ministère Chargé des Relations avec les Institutions (MCRI) a démarré ses travaux depuis le 22 décembre 2014.
La méthode utilisée jusque là est de recenser les points d’accord et de réserver les points de désaccord pour le dialogue politique. On était prêt de finir nos travaux et d’adopter le communiqué final, quand les représentants de l’opposition (la plate forme, le PRD et la RB) sont revenus sur certains points de préalables.
Il s’agit de :
1. L’accès égalitaire des partis politiques et alliances de partis politiques aux médias du service public.
2. Le retrait de l’Assemblée Nationale du projet portant révision de la constitution par le Président de la République;
3. Rendre exécutoire les points d’accord du dialogue ;
Par ailleurs ils ont tous estimé que le Président de la République doit être tenu à l’écart de la direction du dialogue politique.
Ces positions ont amené les Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) à réagir comme il suit :
a. Les préalables pouvaient être discutés et réglés au dialogue tel que retenu par consensus. La question de l’accès équitable aux médias publics et privés est déjà inscrite au 7ième point des questions à débattre ;
b. L’amélioration de notre loi fondamentale était déjà inscrite dans le projet de société du Chef de l’Etat et n’avait rien à voir avec les projets de confiscation du pouvoir qui sont en cours ailleurs dans d’autres pays en Afrique et qu’il est loisible à l’Assemblée Nationale de rejeter ou de l’étudier. On ne saurait alors en faire un préalable à opposer au dialogue politique ;
c. Le dialogue a été convoqué par le Chef de l’Etat pour essentiellement trouver un consensus en vue de l’organisation des élections municipales, communales, locales et législatives. Les points d’accord devraient être des propositions et non des injonctions au Président de la République.
Nous leur avons juste opposé nos points de vue et ils se sont retirés sans autres formes de procès prouvant alors qu’ils n’avaient en réalité jamais voulu d’un dialogue politique.
Face à cette situation, nous prenons à témoin l’opinion publique nationale et internationale de la volonté du Chef de l’Etat et de son Gouvernement d’organiser le dialogue politique pour aller à un consensus en vue des élections communales, municipales et locales avant les législatives à bonne date. Mais l’opposition dans toutes ses tendances, a voulu noyer cet objectif dans une quirielle de revendications et de préalables pour finir par se retirer sans incident objectif.
Cela ne nous étonne guerre de la part de l’Union fait la Nation et ses alliés car qu’il vous souvienne que depuis 2012 qu’aux termes des journées de l’Union fait la Nation (l’UN) organisées à Cotonou, les 26,27 et 28 juillet 2012 sur le thème : « Rénover le système politique pour mieux gérer le Bénin », l’Union fait la Nation déclare dans sa position 2 page 19 ce qui suit ; nous citons : « l’UN est prête à participer à un dialogue bien préparé. L’organisation d’un dialogue politique national pourrait offrir un cadre de concertation pour rappeler les exigences fondamentales de la démocratie, réaffirmer les règles de fonctionnement des institutions et recréer les conditions de paix. Toutefois son succès dépend d’un accord préalable sur la composition des participants, sur les objectifs poursuivis et sur les thèmes qui y seront débattus. Son succès dépend également de la pression populaire sur le déroulement de ses travaux »
Il apparait clairement que ce que veulent l’Union fait la Nation et ses alliés, c’est l’organisation d’une conférence nationale bis dont l’objectif est la déstabilisation de notre démocratie et de ses institutions donc de notre nation.
En définitive, l’UN et ses alliés dans leur démarche, veulent rendre notre pays ingouvernable, ce que l’Alliance Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) n’acceptera jamais. En tout état de cause nous réitérons notre entière disponibilité au dialogue politique en vue de l’organisation des élections municipales, communales, locales et législatives dans le respect strict de la constitution.
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