Appels à candidature, messages de soutien, mobilisations tout azimut à l’intérieur et à l’extérieur du pays, etc. Toutes ces différentes initiatives ces derniers temps ne visent toutes qu’un seul et même but: convaincre le juge Angelo D. Houssou. Et le juge exilé ne reste pas indifférent.
Il s’est fait inviter dans l’opinion publique comme l’homme qui, le 17 mai 2013, a redoré le blason de la maison Justice à travers des ordonnances de non-lieu jamais contredites et rentrées pour l’éternité dans les annales de la justice béninoise et africaine. Ainsi donc, le 17 mai 2014, à l’occasion du premier anniversaire de cet acte de courage sans précédent, de nombreux jeunes, hommes et femmes de tous les âges et de toutes les catégories sociales se sont mobilisés pour la bravoure d’un jeune juge Angelo Houssou qui incarne désormais à leurs yeux le visage de l’audace et de la véritable rupture. A partir de cette date anniversaire, les amis, sympathisants, admirateurs du juge ont décidé de porter l’homme à une autre place dans l’animation de la vie publique nationale. Ce qui s’est traduit par la suite par la création de creusets et mouvements divers pour susciter la candidature du juge Angelo HOUSSOU aux élections présidentielles de 2016.
Des signes porteurs d’espoirs…
De son côté, le juge Angelo Houssou rentre lui aussi dans une posture qui semble combler les attentes. De son exil forcé, il reste très attaché à l’animation de la vie sociopolitique du pays. Il n’hésite pas à intervenir chaque fois que la situation le lui impose. C’est le cas de sa première tribune du 22 mai 2014 intitulée: «Le Bénin survivra à la honte d’aujourd’hui ». Il annoncé clairement sa détermination à vivre désormais une citoyenneté plus active basée sur l’exercice de son droit à la parole et de son devoir de contribuer à l’amélioration de la gouvernance au Bénin. Il en a été de même dans sa tribune relative à la proposition de loi relative au retrait du droit de grève aux magistrats. Même le 1er août 2014, à l’occasion de la commémoration du 54eme anniversaire de l’accession du Bénin à la souveraineté internationale, le juge a encore donné de la voie à travers une retentissante tribune. A partir de ces tribunes, tout le monde comprend que Angelo Houssou n’est plus simplement ce juge qui a redonné à la justice béninoise ses lettres de noblesse
Dissiper les derniers doutes !
Décembre 2014 a été un mois particulièrement dense pour le juge Houssou. Dès le 8 décembre, journée nationale de lutte contre la corruption, il publie une tribune pour dire sa détermination à combattre ce fléau. Le lendemain 09 décembre, il ressort sa plume, pour apporter son soutien aux marches organisées le jour anniversaire de l’adoption de la Constitution du Bénin, marches à travers lesquelles les mouvements réunis autour de la plate-forme revendiquaient la tenue des élections à bonnes dates. Et il le dira : « Je viens ici apporter ma caution à ce mouvement de salut national », rappelant au passage à l’attention de qui de droit : « Un régime tombe dans l’indignité quand il cherche des alibis pour ne pas déposer les clés à la fin de son bail ». Mais ce sont surtout les deux derniers messages de l’année du juge à ses compatriotes qui dévoileront définitivement ses intentions d’être à leurs côtés pour les grands moments à venir.
Depuis lors, les choses commencent à se clarifier dans l’esprit de ses nombreux soutiens et supporters. Les messages de sollicitations repartent alors de plus belle. Les mouvements se créent un peu plus partout à l’intérieur du pays pour susciter la candidature du juge et l’amener à répondre favorablement. Quand on a compris cette démarche, on a tout compris.
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