C’est déjà fait. Le dossier Chabi Sika/Ahossi relatif aux dénonciations mettant en cause les députés Karim Chabi Sika et Comlan Léon Ahossi du Cos-Lépi est, comme décidé par l’Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc), déjà sur la table de la justice.
Notamment sur la table du Garde des sceaux, ministre de la Justice, Valentin Djènontin. C’est en tout cas ce qu’a annoncé ce lundi 9 février le Secrétaire général du Gouvernement, Alassani Tigri dans une lettre adressée au président de l’Anlc. Le dossier, à en croire Alassani Tigri dans sa lettre, a été transmis au Garde des Sceaux, ce lundi 9 février par courrier numéro 085/PR/SGG/SP. Cela, en vue de la transmission du dossier au Procureur de la République du Tribunal de première instance de Porto-Novo conformément aux recommandations de l’Anlc.
Les deux élus du peuple Karim Chabi Sika et Comlan Léon Ahossi, faut-il le rappeler, sont accusés de délit d’initié au Conseil d’orientation et de Supervision de Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi). Le premier, l’honorable Chabi Sika a été dénoncé par son collègue Comlan Léon Ahossi qui, dans une lettre ouverte adressée au chef de l’Etat, a fait savoir que l’élu Fcbe de la 8èmé circonscription est actionnaire majoritaire d’une société, Business Engeneering, qui sous-traite avec Gémalto, l’entreprise française contractante du Cos-Lépi. Le député Un, Comlan Léon Ahossi est quant à lui, accusé par le Gouvernement pour une affaire de location de groupe électrogène par une société appartenant à son frère toujours au Cos-Lépi, et ce, dans des conditions pas orthodoxes.
La justice, ainsi, saisie aura à élucider ces deux affaires qui, en cette veille d’élections législatives, pourraient bien avoir des répercussions sur la campagne électorale tant du côté de l’Opposition notamment l’Union fait la Nation (Un) que de la mouvance présidentielle (Fcbe).ramifications politiques.