Benjamin Agon, le correspondant de l’agence France presse (Afp) et de la radio Bbc au Bénin, était dans la matinée de ce lundi 16 février 2015 au commissariat central de la ville de Cotonou puis au ministère de l’intérieur. Il y a été convoqué par les autorités policières suite à la dépêche qu’il a envoyée à l’Afp sur l’affaire relative à l’agression vendredi 13 février dernier de l’ancien porte-parole du président Boni Yayi, Me Lionel Agbo.
Selon les informations recueillies auprès de sources proches du confrère, il est reproché au journaliste d’avoir écrit des contre-vérités dans sa dépêche. Il lui a donc été demandé de réécrire une autre dépêche pour démentir les informations contenues dans la première mise en ligne le samedi 14 février 2015 sous le titre : « Bénin : Un ancien porte-parole du Président se dit victime d'agression policière ». Mais l’animateur de l’émission « Caravane du Matin » sur radio Tokpa a refusé d’exécuter l'ordre. A en croire nos informateurs, le correspondant de l’Afp et de Bbc à Cotonou a passé un peu plus d’une demi-heure au commissariat central de Cotonou et au ministère de l’intérieur, trois demi-heures. Après ces longues auditions par le commissariat central et le ministère, il a été simplement relâché.
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