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25 ans après la conférence nationale des forces vives : un nouveau départ est nécessaire

Par Simon Poty
il y a 6 ans
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Pour commémorer les 25 ans de la Conférence des forces vives de la nation, l’Eglise catholique a organisé, samedi dernier dans la cour de l’hôtel Plm Alédjo, une conférence-débat sur les implications de l’esprit de cette conférence dans le contexte sociopolitique actuel animée par Maître Migan

Si Maître Jacques Migan, ancien bâtonnier s’est réservé de couler des larmes comme quand l’aumônerie l’a contacté pour être le conférencier, il a quand même été triste. Triste de constater que les politiciens, les dirigeants et ceux qui avaient participé à la Conférence nationale aient manqué à l’appel, 25 ans après. Et les chaises à moitié vide sont symbole même de ce qu’on a fait de l’esprit de la conférence de février 90 de même que l’état de délabrement avancé du Plm Alédjo.

C’est à croire que la Conférence épiscopale du Bénin, l’Aumônerie nationale des cadres et personnalités politiques (Anccp), le Centre de recherche d’étude et de créativité (Crec) des jésuites, le Centre notre Dame de l’inculturation (Ndi) et l’Institut des artisans de justice et de paix / le Chant d’oiseau (Iajp/Co), se sont mépris en organisant cette conférence débat du samedi dernier. Mais, des hommes, des femmes, des universitaires, des observateurs de la vie publique, des jeunes et le clergé ont bien répondu à l’appel. Ils ont pu suivre avec attention, sous des bâches réchauffées par un soleil de plomb, l’ancien bâtonnier Migan.

Perversion de l’esprit de conférence

«Beaucoup se demande si notre mémoire s’effilochant ne nous ramène pas inexorablement à cette époque d’angoisse», estime l’ancien bâtonnier. Sur le plan socio économique, le chômage des jeunes a explosé, le décrochage scolaire est un frein pour le développement, 80% de la population ne bénéficie d’aucune protection sociale, les tronçons importants sont impraticables. Le conférencier explique qu’aujourd’hui, les apports de la conférence nationale au niveau politique semblent être remis en cause par la montée du régionalisme sur fond de clientélisme politique, par des atteintes diversifiées aux libertés d’expression et de manifestation. Face à la grande fragmentation de paysage politique, on assiste à un appauvrissement aigu de la liberté d’expression. Le débat politique a perdu de sa qualité, le libéralisme économique est étiolé et on en est arrivé au non respect du calendrier électoral.

Consolidation des acquis

Alors, sans un plus grand attachement aux valeurs morales, éthiques, sans la consolidation de l’acquis de la conférence qu’est le Consensus sociopolitique autour des valeurs démocratiques, le risque d’un enlisement politique et socio économique reste patent. Mais, le Père Julien Penoukou, modérateur de cette conférence débat, tempère pour dire que certaines choses ont évolué. Le Père assure même que si quelqu’ un s’amuse à vouloir un troisième mandat, que tout le peuple béninois s’élèvera contre lui. «Notre pays a progressé en ce qui concerne l’esprit politique», affirme Mgr Antoine Ganyé, archevêque de Cotonou. Mais Il faut néanmoins qu’on prenne un nouveau départ. Pour cela, il faudra revenir aux valeurs qui ont permis un dénouement heureux de la conférence nationale. Ces valeurs, c’est l’esprit de tolérance, de l’acceptation de l’autre et du respect de la différence, de la transcendance des considérations régionales, ethniques et tribales.

Et Mgr Ganyé pense que la démocratie béninoise doit se perfectionner. Alors il en appelle à la conscience des dirigeants d’aujourd’hui et de demain qu’il nous faut une démocratie de paix, de dialogue, de compassion, prophétique, d’espoir et d’espérance. 

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