Les deux dossiers de mise en accusation devant la Haute cour de justice (Hcj) des anciens ministres Alain Adihou et Armand Zinzindohoué ont été officiellement affectés par le président de l’Assemblée Nationale, à la commission des lois, de l’administration et des droits de l’homme.
C’était le mardi dernier en séance plénière, lors de la lecture des communications. On se rappelle qu’il y a quelques jours, le ministre de la justice via le Procureur général près la Cour d’appel de Cotonou, a introduit une correspondance demandant à l’Assemblée Nationale de voter la mise en accusation de l’ancien ministre de Kérékou Mathieu, en la personne de Alain Adihou qui avait géré la Lépi première version et qui a été accusé en son temps d’avoir détourné des deniers publics et gardé par devers lui, un véhicule de l’Etat à la suite de son passage au ministère chargé des relations avec les institutions, et l’ancien ministre de l’intérieur de Boni Yayi, Armand Zinzindohoué dans le dossier Icc-Services.
Le gouvernement lui avait reproché sa trop grande proximité avec les promoteurs de Icc-Services dont il aurait soutiré d’importantes sommes d’argent et d’avoir accordé des facilités de permis de port d’armes à l’un des responsables de Icc service , en l’occurrence le sieur Emile Tègbènou. Les yeux sont désormais rivés sur cette commission qui devra déposer son rapport pour vote en plénière. Mais, le couac est que ces deux dossiers risquent de ne pas prospérer avant la fin de la présente législature. Pour l’instant, des interrogations fusent dans le rang des députés afin de connaitre les vraies raisons qui motivent cette saisine sélective alors que l’Assemblée nationale avait déjà voté la poursuite, sans suite probante de cinq anciens ministres à savoir François Noudégbessi, Soulé Mana Lawani, Rogatien Biaou, Armand Zinzindohoué et Kamarou Fassassi.
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