Alofa n’était donc pas un prisonnier ordinaire ?

Ainsi donc notre charlatan national est de retour. Cossi Codjo Alofa, le charlatan « autoproclamé » assassin de Pierre Urbain Dangnivo, selon la thèse du gouvernement a été retrouvé au Togo. Il a été arrêté dans ce pays voisin grâce à la collaboration de la police et de la gendarmerie togolaises.

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Chose curieuse, le transfèrement de ce prisonnier ordinaire, toujours présumé assassin puisque non condamné comme tel par une juridiction, s’est mué en une cérémonie pompeuse. Pour ce vil prisonnier, le gouvernement a déplacé un arsenal militaire impressionnant. Motards, Char d’intervention rapide, plusieurs véhicules militaires transportant des militaires armés jusqu’aux dents et bien équipés comme les soldats d’unités d’élite qu’on envoie sur les théâtres de conflit assez violents et de manifestation du terrorisme.  Alofa est transféré cagoulé, comme s’il y avait un intérêt particulier à cacher son visage aux milliers de passagers bloqués dans leurs déplacements à la frontière juste à cause de ça. Alofa  a également bénéficié, pour son transfèrement au Bénin d’une médiatisation assez impressionnante. Tout porte à croire que Alofa n’est pas un prisonnier ordinaire. Il ne pouvait même pas l’être. Il est l’unique caution, la dernière preuve de la bonne foi du gouvernement dans cette affaire ténébreuse. S’il est présent, on pourra moins soupçonner le gouvernement d’être à la base de cette disparition. Le calendrier de son évasion aussi étonne. Cossi Codjo Alofa s’est évadé juste quelques jours avant l’ouverture des Cours d’assises où il était programmé pour comparaître. Là aussi un peu de mystère persiste comme sur la thèse qui veut qu’un charlatan de 33 ans reçoive un client et l’exécute. Hélas, Alofa est un prisonnier astreint au silence. Sa vraie version des choses, pourrait ne pas être connue de si tôt. Pas peut être avant le 06 avril 2016.

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