Découverte macabre ce vendredi 6 mars 2015 au quartier Agori-Plateau2 dans la rue de l’espoir à Abomey-Calavi. Le corps d’un étudiant en première année à l’Université d’Abomey-Calavi a été découvert suspendu à une corde dans sa chambre en absence de son cohabitant en voyage. L’étudiant s’est pendu à cause des accusations de vol d'ordinateur portatif portées contre lui au campus.
Des témoignages de ses voisins, il ressort que le jeune étudiant avait juré n'avoir pas volé l’ordinateur qui appatiendrait à un de ses amis. Mais personne ne voulait le croire. Accablé par les accusations qui ne cessaient, il s’est rendu à la gendarmerie pour porter plainte contre ceux qui l’accusaient à tord. Mais à sa grande surprise, les gendarmes ont pris parti pour son principal accusateur qui s’est rendu à la gendarmerie après convocation avec un parent.
De retour dans son quartier, a confié un de ses amis avec qui il a parlé de la nuit de jeudi à vendredi jusqu’à 1h du matin, l’étudiant qui aurait été accusé à « tord », s’est plaint des menaces que les gendarmes lui ont proféré en présence de son accusateur et de son parent, un oncle. Les gendarmes aurait-il confié avant d’aller se pendre, l’ont sommé de rendre l’ordinateur portatif qu’il jure pourtant ne pas détenir. Il se serait donc résolu à se donner la mort avec le traumatisme à lui causé par les accusations de ses camarades sans oublier la pression des gendarmes qui ont visiblement manqué de professionnalisme dans ce cas. L’idéal aurait été que les gendarmes se passent des pressions sur le plaignant, un jeune étudiant de la vingtaine, sans preuves réelles. Il faut ajouter que les gendarmes qui sont venus constater sa mort dans la matinée autour de 11h, ont découvert dans sa chambre une, bible et une lettre qu’il a laissée et dont le contenu n’a pas été dévoilé.
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