On s’achemine inexorablement vers la tenue des élections législatives du 26 avril 2015, mais des doutes subsistent toujours sur l’épineuse question de la distribution des cartes d’électeurs qui est du ressort du Conseil d’orientation et de supervision de la Lépi (Cos-Lépi).
Nous sommes à un mois, jour pour jour, de ces élections législatives et les populations attendent toujours les cartes d’électeurs qui permettront de voter. Jusque-là, rien ne semble transparaitre du côté des responsables du cos-Lépi. Alors que les dispositions du code électoral prévoient la distribution de ces cartes d’électeurs sans pour autant définir un délai fixe. Ainsi, l’article 303 du code électoral relatif à la distribution de la carte d’électeur dispose « Dans chaque village ou quartier de ville, la distribution des cartes d’électeurs se fait au centre de vote. La distribution des cartes d’électeurss est assurée par les Commissions communales d’actualisation , assistées du chef de village ou de quartier de ville ou de son représentant sous la supervision et le contrôle de l’Agence nationale de traitement. La carte d’électeur est remise, après émargement à son titulaire dans le centre de vote auquel il est apparié. A la fin de la distribution des cartes d’électeurs, procès-verbal en est dressé et signé des membres des Commissions communales d’actualisation, du chef de village ou de quartier de ville ou de son représentant. Les cartes d’électeurs sont retirées par leurs titulaires jusqu’à la fin du délai de distribution, sont dénombrées, mises sous scellés et entreposées dans des cantines consignées, par les soins de la Commission communale d’actualisation, entre les mains de l’Agence nationale de traitement pour être remises à la Commission électorale nationale autonome (Cena).La liste des citoyens concernés est établie par arrondissement et publiée par voie d’affichage ». Autrement dit, aussi bien la Cena que les populations bénéficiaires attendent impatiemment le Cos-Lépi qui persiste dans son mutisme. Assisterons-nous à un blocage de la Cena, surtout que, des difficultés pointent à l’horizon pour les potentiels candidats aux élections communales, municipales et locales dont l’acte de naissance ou le jugement supplétif et également la photocopie certifiée de la carte d’électeur sont exigés dans le dossier de candidature par le code électoral.
Laisser un commentaire