Plusieurs enfants âgés de 5 à 18 ans récemment libérés d'un camp de Boko Haram situé au nord du Cameroun ne se souviennent plus de leurs noms ni de leurs lieux d'origine. C'est ce qu'a rapporté un responsable d'une ong humanitaire au Cameroun.
Plus grave, parmi les plus jeunes, certains ne parlent ni l'anglais ni le français et maitrisent très peu des langues locales. Le groupe terroriste Boko Haram détient plusieurs camps de ce type et procèdent régulièrement à des enlèvements d'enfants, dont certains sont utilisés pour des attaques terroristes, d'autres, des fillettes mariées de force à des terroristes du groupe. Depuis l'offensive menée par les armées nigériane, tchadienne, nigérienne et camerounaise, le groupe a subit divers revers et a ainsi perdu plusieurs villes.