Egrenage du coton béninois au Togo : les arguments du gouvernement

C’était une « possibilité à ne pas écarter ». Mais désormais, l’égrenage du coton béninois dans les pays voisins, notamment le Togo, est un fait. Selon des sources concordantes, des véhicules transportant du coton béninois ont été vus en direction du pays du président Faure Gnassingbé. Loin de démentir cette information, les autorités béninoises tentent de justifier leur décision.

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Des dires du ministre de l’économie des finances et des programmes de dénationalisation, Komi Koutché, la décision du gouvernement procède de la volonté du président Boni Yayi de ne pas aucun coton mouillé. Les usines d’égrenage du pays, à en croire Komi Koutché, sont trop vieilles et ne peuvent pas égrener tout le stock de coton disponible avant les premières pluies.

Cet argument est-il valable ? Pas vraiment quand on sait que des usines d’égrenage de coton du pays n’ont aucune quantité de l’or blanc à égrener. C’est par exemple le cas de l’usine Ica de N’Dali où les employés sont désœuvrés et dénoncent la politique du gouvernement. Cette politique qui laisse croire que la guerre entre le chef de l’Etat et son ami d’hier, le magna du coton, Patrice Talon se poursuit en dépit du « pardon présidentiel ».

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