Le pactole amassé après les attentats de Charlie Hebdo est en passe de diviser le groupe devenu symbole de la liberté d'expression en France et dans le monde. "Je suis Charlie" mais également "millionnaire". Le slogan aurait pu être tout trouvé. Estimé à 30 millions d'euros, les gains récoltés suite à la vente du premier numéro post-attentat et des autres activités dont la collecte de don ont de quoi attiré la convoitise, y compris celle des rescapés se sentant lésés.
En effet, certains salariés (11 au total) du journal satirique français réclament un statut d'actionnaires à parts égales. Il faut dire que ces derniers souhaitent également une part du "gâteau" Charlie détenu en grande partie par les parents de Charb, le directeur de publication, une des victimes des terroristes, un des dessinateur et le directeur général du journal. Deux avocats ont été engagés pour aider ces salariés dans leurs négociations.
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