D'après les révélations de la presse sud-africaine, une centaine de mercenaires du pays travaillant pour le compte de la société privée de sécurité Pilgrim Africa Ltd entre autres, seraient actifs au Nigéria pour encadrer les militaires du pays dans sa lutte contre Boko Haram.
Une lutte qui s'est généralisée aux pays voisins depuis quelques semaines avec la participation du Tchad, du Cameroun et du Niger. Boko Haram qui a subit divers revers depuis la formation de la coalition régionale ne veut pas s'avouer vaincu et a même annoncé son allégeance à Daesh, l'autre groupe qui menacela Syrie et l'Irak.
Rappelons que Goodluck Jonathan a repoussé les prochaines échéances électorales pour dit-il en finir avec Boko Haram. Mais la guerre contre Boko Haram passe également par la coupure des réseaux de financement et d'armement de la secte islamique. C'est dans ce sillage que le Tchad avait déclaré que 40% des armes saisies étaient de fabrication française. Se sentant visé, la France par la voix de son ambassadeur au Cameroun avait nié tout soutien de son pays à la secte islamique. Un imbroglio qui ne permet toutefois pas de répondre à la question non moins crucial : qui finance et arme Boko Haram?
Armement de Boko Haram : la France nie toute implication
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