Alors que le président tchadien Idriss Deby Itno et son homologue nigérian Goodluck Jonathan tentent vaille que vaille de donner un peu d'espoir aux populations sur l’anéantissement imminent de la secte terroriste Boko Haram, celle-ci vient de donner une cinglante réplique avec une nouvelle signature macabre.
Près de 70 personnes dont des enfants ont été tuées dans une nouvelle attaque des hommes de Abubakar Shekau dans le nord est du Nigéria. Partis de Gwoza qu’ils tiennent depuis juin 2014, les combattants de Boko Haram ont attaqué des villages qu’ils ont incendiés. A Njaba, le village le plus meurtri, le nombre de morts est de 68 selon des volontaires qui ont volé au secours des habitants après le passage de Boko Haram.
Gwoza d’où la secte avait annoncé avoir mis une bonne partie du nord-est sous califat est, actuellement selon les témoins, peuplé d’islamistes de Boko Haram prêts à en découdre avec les soldats nigérians et tchadiens lancés à leur trousse. Dans cette ville portant le nom de son Etat Gwoza, presque vidée de sa population, les habitants a-t-on appris, ont été froidement abattus par les terroristes de Boko Haram.
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