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Distribution des cartes d’électeurs : cacophonie à coût de milliards

Par Franck Dossi
il y a 6 ans
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Démarrées cahin-caha vendredi 17 avril après la décision de la Cour constitutionnelle, les opérations  de distribution des cartes d’électeurs  devant permettre la tenue effective du scrutin  législatif du dimanche 26 avril prochain se déroulent dans un désordre affligeant au regard des milliards engloutis à cet effet.

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C’est le résultat du constat de terrain fait à Abomey-Calavi, au Sud du Bénin, ce lundi 20 avril 2015, journée déclarée fériée par le Gouvernement pour permettre aux citoyens d’aller  massivement retirer leurs précieuses cartes.

Du plomb dans l’aile du scrutin législatif du dimanche prochain au Bénin. Epine dorsale de ce scrutin, la distribution des cartes d’électeurs  aux populations se déroule avec beaucoup de couacs qui n’augurent rien de bon. Constat fait  ce lundi 20 avril, à Abomey-Calavi où l’équipe de la Nouvelle Tribune a sillonné des centres de délivrance de  cartes.  Des citoyens qui s’égarent d’un centre à un autre, des centres débordés pendant que d’autres chôment, des cartes non retrouvées pour des personnes dans  des centres où elles sont a priori  inscrites, des agents délivreurs mal organisés, absence d’abris sécurisés pour l’opération, absence de forces de l’ordre pour encadrer le déroulement de l’opération, des cartes éparpillées çà et là au milieu d’une foule où on peine à identifier l’agent délivreur du citoyen à la recherche de sa « précieuse » carte d’électeur… Tout y  est pour conclure à une cacophonie à coût de milliards.  Et ce sont les citoyens déçus en cette journée dite de « citoyenneté » par le Gouvernement qui le disent, ronchonnant, hurlant d’amertumes, de dégoûts après des heures passées à attendre dans le rang sous un ardent  soleil vers 15h, heure locale. «C’est un désordre total qui nous fait souffrir, nous populations qui voulons retirer les cartes pour aller voter» grogne Anatole Hounsa, économiste chercheur venu retirer sa carte au centre du Ceg1 Abomey-Calavi où une contigüe paillotte de Amour&Vie  grouillant de monde, sert d’abris pour l’opération. Désolation également partagée par Christian, un jeune qui n’a pas retrouvé sa carte bien que son nom figure dit-il sur la liste de ce centre. « C’est incroyable ! Tout se passe dans le cafouillage » lance le jeune qui s’est volontairement mis à aider les agents débordés par la foule de citoyens furieux qui déverse sur  eux, le trop plein de colère.

La “merde“

A Calavi où ça se passe mal, les citoyens dénoncent la merde électorale. Depuis ce dimanche témoigne Anatole Hounsa, « c’est un calvaire qu’on vit. Tu peux passer 08 heures sans prendre ta carte ».  Pour cause indique-t-il, « il y a une mal organisation des agents chargés de la distribution ». Ces agents, aussi constate la Nouvelle Tribune, sont en nombre insuffisant. Christian, le jeune volontaire rencontré dans le centre informe qu’il a fini par se résigner après avoir parcouru en vain  quatre (04) centres. Comme lui, beaucoup se sont plaints à la Nouvelle Tribune de ne pas avoir retrouvé leurs cartes bien qu’ayant été régulièrement inscrits lors de la dernière opération de vérification dite Léip. «Si vous n’avez pas trouvé ma carte, rendez-moi mon papier et allez, vous faire foutre avec votre élection » a dans la foulée, lancé en langue Fon, une sexagénaire furieuse, à qui on vient de répondre par la négative après des heures d’attente. A l’instar de cette dame qui visiblement est une analphabète, plusieurs personnes âgées ne sachant ni lire ni écrire en français, ne savent pas à quel Saint se vouer. Se passant pour leur défenseur, Anatole fait remarquer « qu’il n’y a même pas un agent commis à  orienter les parents analphabètes qui ne savent pas où ils sont classés». Ce que renchérit  Christian «il n’y a pas un dispositif pour vérifier si votre carte y est, vous attendez et après on vous dit non ».   Pour eux, « il faut des guides pour aider ceux qui ne sont pas allés à l’école ». Scène de grande désolation identique au centre du quartier Cité la Victoire, non loin de l’Université d’Abomey-Calavi.

Chômage par endroit

Du centre du Ceg1 Abomey-Calavi à celui de Tchinagbégbo, dans un autre quartier, le désordre cède la place à une autre désolation. Ce centre nouvellement créé est désert à 15h40 ce lundi  férié au moment du passage de La Nouvelle tribune. Un coup d’œil sur le nombre de cartes délivrées  à  cet instant indique « 40 », soit dix de plus que  les « 30 » délivrées la veille. Gagnés par l’ennui, Marc Gbatcho et Geoffroy Kouakanou, les agents positionnés au niveau de ce centre en face d’un collège privé, réclament « l’intervention des crieurs publics » pour mobiliser les populations. Eux aussi, ils déplorent le fait que les citoyens se perdent de centre de retrait de carte.

Une carte médiocre

Au bout du parcours de combattant qu’elles font, les populations déplorent la qualité de la carte que le Cos-Lépi de Sacca Lafia a livrée. «C’est une carte médiocre, les Béninois ne méritent pas ça » se plaint  Anatole, l’économiste qui s’étonne de constater que la carte qu’il tient après tant de tracas, est « en couleur grise » imprimée sur un feuillet enfoui dans un léger plastique transparent. « Les cartes de 2015 devraient être meilleures à celles des  années antérieures et pas le contraire » a-t-il ajouté, affirmant que « c’est un recul total imputable à l’organisation ». Revenant sur toutes les ratées qu’il observe, selon ce citoyen, « à cette allure beaucoup n’auront pas leurs cartes pour voter dimanche prochain ».

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