Du 001 au 3000 : ceux qui font «La Nouvelle Tribune», un des grands journaux du Bénin

Lnt. Derrière votre journal, La Nouvelle Tribune, c’est aujourd’hui, une jeune équipe. Marcel Zoumènou, qui en est le rédacteur en chef, est un trentenaire accompli avec une douzaine d’années d’expériences qui l’ont conduit dans plusieurs canards de la place.

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Journaliste politique réputé pour ses articles très critiques, toujours occupé à glaner des informations de coulisse, il ne manque pas d’étaler ses connaissances en sport, en culture et même en société. Sous lui, travaille une équipe aussi jeune mais ambitieuse. Ismaël Kéko, le journaliste parlementaire et le plus ancien de l’équipe de la rédaction. Après lui en termes d’ancienneté au sein de la rédaction, c’est Roland Affanou, l’homme à tout faire. Reporter sportif, agent commercial, coordonnateur à l’édition, pont entre l’imprimerie, le journal et les distributeurs, etc. « Si Roland n’avait pas existé, on allait le créer à La Nouvelle Tribune », dit souvent le Dp Vincent Foly. Pendant ce temps, il a la chance d’avoir Arthur Sélo, le Chef chantier, qui le seconde sur la page sportive. C’est lui qui, surtout avec sa chronique « revers de la médaille » sauve la page sportive. Outre le sport, il s’intéresse également à quelques reportages en société et en politique, tout comme Olivier Ribouis. Cet homme dont le nom trahit son origine qui remonte à la cité des Houégbadjavi plus précisément dans la maison des Gangbèsso. Journaliste culturel, il se retrouve à l’aise dans les commentaires de faits politiques mais refuse d’être affecté dans la rubrique politique. Dans ses commentaires ou propositions de sujets, la rédaction est tenue de calmer ses ardeurs à des moments donnés. Car, ce disciple de l’abstinence secondaire et philosophe, c’est le jeune journaliste prêt à aller sur tous les chantiers d’investigation même lorsque d’avance le risque est tangible avec 100% de chance qu’il y périsse. Et quand il y a débat, la rédaction de son article peut attendre plusieurs minutes. Mais paradoxalement, il est le fidèle collaborateur d’un homme calme, lent dans la parole mais rapide aux claviers de son Pc. Son nom, Blaise Ahouansè. Le plus ponctuel de la rédaction, lui, il parle très peu surtout quand il n’a pas encore bouclé sa page culture dont il est le Chef desk. « Le plus sage » dira son collègue Léonce Gamaï, Chef desk politique, journaliste ‘’écrivain’’ et l’homme aux milles mots, pour la longueur de ses articles. C’est celui qui sait démarcher ses collègues. C’est aussi un des deux Ivoiriens d’adoption qui animent la rédaction. Et en la matière –animation de la rédaction surtout les soirs-, il faut décerner le prix d’excellence à Hervé Yao Kingbèwé, le Chef desk société. Ce garçon dont l’enfance a été bercée par la culture ivoirienne, est le collègue ouvert à tout le monde. Mais ne lui demandez pas de travailler sous forte pression. Et surtout les mardis entre temps, et les mercredis désormais, ne lui demandez pas de rester à la rédaction au-delà de 22 heures. A partir de 21 heures déjà, toute son intention est tournée vers la maison où l’attend sa source d’inspiration. Sur sa page, il travaille avec Camille Sègningbindé, le président (le plus jeune de la rédaction). Lui, c’est l’homme qui ne dormait pas jusqu’à un passé récent. Mais depuis peu, sur conseil d’un médecin, dit-il, avoir découvert les bienfaits du sommeil. Et désormais, il dort. C’est l’économiste de la rédaction.

 

Au commencement était…

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Lorsque cette équipe accouche, c’est à Emmanuel Kouakou que revient la charge de corriger les articles avant le montage qui est assuré par Franck Amondo, le monteur principal, dépositaire des savoirs endogènes à LNT. Il est secondé par le jeune Clément Doto, timide et trop discret. Pour la distribution du journal, ils sont Comlan Pascal, Michel Sessi et Isaac Tchanka.

Et voilà l’équipe jeune qui tient présentement La Nouvelle Tribune. Sa jeunesse surprend tous ceux d’entre les lecteurs, qui ont eu la chance de visiter la rédaction surtout dans la soirée où tout le groupe est au travail. Le visiteur est loin d’imaginer une jeune équipe porter une plume aussi dense et de valeur que celle que représente aujourd’hui Lnt. Mais ceci ne devrait pas autant surprendre lorsqu’on connaît le pilote de la maison. Vincent Foly. Celui-là qui n’est plus à représenter dans le paysage médiatique. L’homme dont la plume est à l’image de sa géante taille. Il est distingué comme le responsable d’entreprise de presse audacieux dans ses publications. C’est lui qui, dans son manteau de Directeur de la publication avec l’assistance de Christian Désiré Houssou, rajoute à la passion du journalisme professionnel qui brûle cette jeune équipe. Il le fait en leur prodiguant de sages conseils d’une part, et en donnant l’exemple de par ses chroniques des temps qui tanguent qu’il ne rate de rédiger sur tout sujet brûlant de l’actualité aussi bien nationale qu’internationale. C’est comme il le faisait d’ailleurs avec la toute première équipe avec laquelle, le journal a publié son numéro 001 du lundi 29 Octobre 2001. Au sein de cette équipe pilote dirigée à la rédaction par Alain Assogba, il y avait Hyacinthe Ouingnon, Stéphane Sonon, Armand Awo, Ismaël Kéko, Guy Olama, Christian Tchanou, Fortuné Sossa, Gilbert Capo-Chichi, Laurence Maoukpè, Léocardie Djamagbo, Jean Assongba, Modeste Guèdègbé, Evariste Folly Amouzouvi et Ange Gnancadja. Au fil des ans, il y a eu de nouveaux venus mais aussi des départs. C’est ainsi que Lnt a connu des noms tels Maurice Tossou, Félicien Hounwanou, Romuald Tossou, Judith Capo-Chichi, Salim da Silva, Armand Vidégla, Antoine Hounpkadé, Ludovic Guédénon, Nicoléta Akpiti, Suzane Edoh, Emmanuel Tatchin, Benoît Mètonou, Olivier Assinou, Jules Maoussi, Ben-Saïd Adjiboriyan –paix à son âme-, Jean-Jules Siavi Hounsounou, Emmanuel Creppy, Rock Yéyé et autres. C’est tous ceux-ci qui ont forgé le grand nom Lnt. C’est sans oublier surtout vous, les lecteurs qui de par vos appréciations diverses nous permettent de maintenir la flamme.

La Rédaction

Laurent Métongnon, secrétaire  général de la Fésyntra-Finances : ’’La Nouvelle Tribune’’ doit continuer à apporter à notre peuple aujourd’hui, l’information juste»

« Dans l’échiquier national au niveau de la presse écrite, pour ce qui me concerne moi, je crois que La Nouvelle Tribune fait partie des organes qui servent aux lecteurs béninois et au monde entier une presse non seulement équilibrée mais une presse indépendante. J’ai toujours admiré non seulement le professionnalisme des journalistes qui sont au niveau de cet organe mais j’ai toujours apprécié également la façon dont ils font la différence entre ce qu’ils ont récupéré sur le terrain et qu’ils doivent écrire et ce qui est leur opinion personnel en tant que journaliste. Et je crois ça là c’est une grande leçon à tirer parce que le journaliste dans son professionnalisme doit dire ce qui est et le séparer de son opinion personnelle. Je sais que La Nouvelle Tribune a été plusieurs fois traduit en justice pour diffamation. Mais je pense qu’elle a toujours gagné devant notre justice. J’encourage La Nouvelle Tribune à prospérer, à aller dans le sens de sa rédaction pour une information équilibrée. Elle doit continuer à apporter à notre peuple aujourd’hui, l’information juste. Parce que dans notre pays aujourd’hui, l’impunité étant érigé en règle de gestion, il nous faut des journalistes qui éduquent notre population. Il faut des journalistes qui apportent l’information saine, l’information qui puisse participer au développement de notre pays. Quand, le législateur violent les lois et que l’exécutif aussi violent les lois de la république, il faut la presse pour donner l’information équilibrée, l’information juste à notre peuple. Parce qu’un pays ne peut pas se développer lorsque les violateurs ne sont pas punis. Ce pays ne peut pas se développer lorsque ceux qui portent le flambeau de ce pays ne sont pas encouragés. J’ai toujours constaté que La nouvelle Tribune travaille dans ce sens et ça vaut tout ce que ça vaut. La Nouvelle Tribune ne sera pas bien vue. Elle n’aura pas l’argent qu’il faut pour soutenir une entreprise de presse. Cet organe n’arrive pas à avoir au niveau des ministères, au niveau des entreprises, des marchés normaux pour pouvoir faire vivre cette entreprise de presse. Mais je pense que La Nouvelle tribune a de beaux jours devant elle. Je pense que la presse qui sert effectivement au peuple, qui sert la cause de ceux-là qui sont brimés dans notre pays, doit pouvoir avoir le soutien du peuple. Moi je pense qu’en faisant ce travail humanitaire, La Nouvelle Tribune survivra. Il y aura plusieurs numéros qui vont sortir après celui-ci».

Oswald Homeky, président du Front pour l’alternance en 2016 : «En dépit de tout …, vous êtes restés fermement attachés à la vérité»

« Je voudrais humblement féliciter toute l’équipe du journal ‘’La Nouvelle Tribune’’ pour l’excellent travail abattu pendant toutes ces années. C’est le lieu de rendre hommage a toutes les générations de journalistes, de graphistes et de commerciaux qui, sous la direction du très talentueux grand frère Vincent Foly, ont offert au peuple béninois un canal d’expression dont l’attachement à la démocratie n’est plus à démontrer. Il n’est pas facile de créer et de diriger un organe de presse dans un environnement comme le nôtre. Mieux encore, il n’est pas évident de maintenir la fréquence des parutions, et c’est en cela que la célébration du 3000ème  numéro est pour moi un exploit dont le mérite vous revient. Je sais aussi qu’en dépit des nombreuses propositions de contrats politiques qu’on ne cesse de vous faire, vous êtes restés fermement attachés à la vérité et à la sauvegarde de la démocratie. Je ne sais pas ce que le Bénin serait devenu si ‘’La Nouvelle Tribune’’ n’avait pas gardé son indépendance. Je crois que si la vérité subsiste encore dans notre pays, c’est aussi grâce à vous et la jeunesse béninoise vous le revaudra. Bravo encore et encore pour tout le travail, merci pour votre engagement sans faille et courage pour la suite».

Une réponse

  1. Avatar de Georges Hounnou
    Georges Hounnou

    Très ravi de parcourir cette historique bien tracée de ce journal que j’ ai tant admiré pour son courage a travers ces éminents et vaillants journalistes.

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