L’un des couacs observés dans l’organisation du scrutin législatif ce dimanche 26 avril 2015 concerne la sécurité. Ces constats concernent plusieurs centres de vote sillonnés dans la matinée et la soirée d’hier par notre équipe de reportage dans les 6è, 15è et 16è circonscriptions électorales.
Ainsi, dans plusieurs centres de vote visités à Cotonou, Godomey et Calavi centre les forces de l’ordre étaient aux abonnés absents ou en nombre insuffisant. Au centre de vote Ceg Houéyiho, il n’y avait aucun homme en uniforme ce dimanche autour de 9h. Le constat fut le même au centre de vote Epp Etoile du matin, toujours dans la 16ème circonscription électorale (du 7ème au 13ème arrondissement de Cotonou). A Godomey et Abomey-Calavi, dans la 6ème circonscription, le constat fut le même par endroits. Dans les centres de vote Hangar Mahicodji Unb, Paillote Enam sur le campus d’Abomey-Calavi, jusqu’à 12 h, voire, 13h, aucun policier n’a été aperçu. De plus, à Calavi, qui s’est révélé comme le centre de cafouillage des Législatives de 2015, dans certains cas, le matériel de vote a été transporté dans des conditions qui laissent à désirer. Urnes et isoloirs transportés sur des motos, par des particuliers ou même des conducteurs de taxi-moto, communément appelés zémidjan. Et ce, sans escorte des forces de l’ordre.
Dans la soirée, à l’heure du dépouillement, les populations ont affiché un certain engouement à suivre les choses jusqu’au bout et surtout à sécuriser les résultats issus des dépouillements. Là encore, dans les centres de vote sillonnés à Godomey et Cotonou, les jeunes n’hésitaient pas à sortir leurs smartphones pour photographier les tableaux de dépouillement. A Cadjèhoun, à Cotonou, des populations, jeunes, adultes et âgés, ont été nombreux stylos et bouts de papiers en mains à faire le tour de certains centres de vote pour noter les résultats fraîchement sortis des urnes. Et ce, sans être observateurs, ni représentants de parti politique.
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