France : Robert Ménard veut le retour au bercail des médecins béninois

Dans une interview accordée au magazine Jeune Afrique, Robert Ménard, celui qui dirigea l’ONG Reporter sans Frontières (RSF) s’est livré à coeur ouvert sur son ancien poste, sur ses occupations actuelles, et aussi sur son rapport à l’Afrique. Il faut dire que depuis son départ de l’organisation non gouvernementale, Robert Ménard a surpris plus d’un, notamment sur ses prises de position dans le domaine politique et de société.

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Après avoir fait un passage remarqué à la télé comme polémiste, Robert Ménard a finalement rejoint la politique; d’aucuns le jugent proche du FN, et l’intéressé lui-même le reconnaît, tout en niant être membre du parti de Marine Le Pen. Dans cette interview, l’actuel maire de la ville de Béziers en France a aussi donné son avis sur certains sujets comme la présence des étudiants africains en France à la fin de leurs études. Et le moins qu’on puisse dire est qu’il est catégorique : hors de question selon lui d’approuver le fait que ces derniers restent en France à la fin de leurs formations. Pour lui l’Etat français n’a pas à accepter une telle situation, rappelant que ces derniers seront plus utiles chez eux, qu’en France. S’en prenant directement aux médecins béninois présents sur le sol français et ayant fait une partie de leur formation au Bénin, il a déclaré : « Les médecins béninois qui ont commencé leurs études au Bénin et les ont achevées en France, je te les renvoie dans leur pays à coups de pied au cul. L’immigration choisie qu’on nous vante, c’est piller les cerveaux africains ! « . Pour lui l’actuel système d’aide au développement est un échec, il faut donc inciter les jeunes africains à développer leurs pays. 

Pourquoi les médecins béninois?

Si Robert Ménard s’est focalisé sur les médecins béninois et non ceux d’une autre nationalité africaine, c’est parce que d’après certaines statistiques, la France compterait plus de médecins béninois…. que le Bénin. Robert Ménard se défend pour autant d’être raciste. Il dit même aimer l’Afrique, citant ses amis burkinabè avec qui il a échangé à la chute du régime Compaoré, qui s’était dans le passé illustré par sa méprise de la liberté de la presse. Retenez-le bien, Robert Ménard dit ne pas être raciste, il prône une France aux Français, pour que l’Afrique reste aux africains.

Jeune Afrique : Robert Ménard, de Reporters sans frontières au Front national

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