Léhady Soglo: «Nous ne sommes pas comptables de la gestion catastrophique de Yayi»

La Renaissance du Bénin (RB), bien qu’ayant soutenu l’action du gouvernement quatre années durant, n’est en rien comptable de la gestion du régime Yayi. C’est ce qu’a soutenu hier dimanche 12 avril 2015 sur le plateau de l’émission Zone Franche de la chaîne de télévision Canal3 Bénin, Léhady Vinagnon Soglo.

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Le président du parti des Houézèhouè  qui a véhément critiqué la gestion du régime du Changement devenu celui de la Refondation, justifie sa thèse en laissant entendre que son parti n’a été que figurant dans les gouvernements successifs depuis la présidentielle de 2011. « Vous allez dire que nous avons été au gouvernement, mais nous n’avons jamais été associés à aucune prise de décision. Il suffit  pour vous en convaincre de voir comment le pays est gouverné. Le Président fait tout. Il est Président de la République, Ministre, Directeur de cabinet », s’est défendu LVS, comme on l’appelle affectueusement.

Loin d’assumer un quelconque bilan du régime en place, le président de la RB donne comme preuve le fait qu’aucune personne de son parti n’ait été épinglée dans l’un des nombreux scandales qui ont émaillé les mandats du président Yayi. Et si certains peuvent citer le cas du ministre Ahanhanzo-Glèlè, l’héritier politique du président Soglo, fait tôt d’indiquer que ce responsable de la RB a été « illégalement gardé à vue » dans le dossier relatif à la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale et qu’il a d’ailleurs été  « blanchi » par la justice béninoise.

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« Avez-vous vu qu’on a envoyé un quelconque dossier concernant Monsieur Ahanhanzo Glèlè  au niveau de la Haute Cour de justice ? », a interrogé LVS avant d’insister sur le fait que les ‘’Renaissants’’ ne  sont pas « comptables de cette gestion catastrophique » du régime du président Yayi. « Je vous mets au défi de trouver le nom d’un militant de la Renaissance du Bénin dans ces différents scandales (Icc-Services et consorts, machines agricoles, Cen-Sad, Maria-Gléta, nouveau siège de l’Assemblée nationale etc.) », a conclu le président de la RB. Cela, sans pour autant donner les raisons pour lesquelles son parti est resté quatre au gouvernement bien qu’il ait constaté « très vite » que les « les mauvaises habitudes (du régime) ont repris le pas » sur l’idéal pour lequel il a accepté participer au gouvernement.

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