Aucune personne ne sera réprimée pendant la période électorale pour défaut de casque. C’est en tout cas ce qu’on retient du deuxième communiqué rendu public le vendredi 17 avril dernier, par le ministre de l’intérieur , de la sécurité publique et des cultes, Simplice Dossou Codjo.
Dans ce deuxième communiqué qui fait suite à un premier qui a provoqué une levée de bouclier, l’autorité ministérielle a, « compte tenu de la sensibilité de la période électorale », invité les « forces de sécurité publique » à surseoir aux opérations de répression. Cela, afin de « prévenir » d’éventuelles troubles à l’ordre public.
Dans son communiqué, le ministre Dossou Codjo a tenu à préciser que la mesure de suspension de la répression pendant cette période ne vise pas à remettre en cause le port obligatoire de casque. Rappelons-le, la mesure de port de casque a été instaurée par la police nationale puis rendue officielle par arrêté du ministre de l’intérieur, de la sécurité publique et des cultes a pour but de réduire un tant soit peu le nombre de décès dus à des accidents de la route.